mercredi 28 octobre 2009

Les Enfants du Paradis

Le réalisateur Marcel Carné et son scénariste de chevet, le poète Jacques Prévert, réussirent de superbes collaborations. Après la libération de Paris, ils présentèrent au public Les Enfants du Paradis (1945), un film extraordinaire qui, tout en affichant l'histoire d'amour fou et manqué entre Garance et Baptiste, illustrait magnifiquement la vie des artistes de la rue, bateleurs et autres baladins, dans la première moitié du XIXe siècle en France. Précisons que Baptiste Debureau (1796-1846) était lui-même un mime d'origine tchèque qui devint la vedette du Théâtre des Funambules à force de provoquer les éclats de rire du poulailler... ou paradis.

En voilà un morceau du film : Garance (Arletty) et Baptiste (Jean-Louis Barrault) face à face. Nous aurons la possibilité de voir en classe, le 13 novembre, L'Homme blanc, la 2ème époque des Enfants du Paradis -dont la totalité dure trois heures.


Baptiste : « Quand j'étais malheureux, je dormais, je rêvais mais les gens n'aiment pas qu'on rêve. Alors ils vous cognent dessus histoire de vous réveiller un peu. Heureusement j'avais le sommeil dur, plus dur que leurs coups et je leur échappais en dormant. Oui je rêvais, j'espérais, j'attendais. » (...)
Garance : « C'est tellement simple l'amour. »
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NOTE du 25/10/2012 :
En harmonie avec l'exposition consacrée aux Enfants du paradis, la Cinémathèque française propose un site spécial dédié au film. Au programme, les archives manuscrites de Carné, des extraits de films, des dessins, des photographies, des entretiens d'époque et la planche en couleurs dessinée par le scénariste, Jacques Prévert.

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