vendredi 15 avril 2016

Mesdames&Messieurs, sur la lutte des femmes pour l'égalité des droits

Le site Francetvéducation a mis en ligne Mesdames&Messieurs, un webdocumentaire réalisé par Valérie Ganne, conçu par elle et par Virginie Berthemet, produit par Félicie Roblin.
Sur la page d'accueil du film, on nous précise sa nature ; il s'agirait d'un mouvement vers l'égalité raconté en images et décrypté sur quatre générations (dont les points de départ seraient les années : 1940 - 1960 - 1980 - 2000).
Cinq sont les axes de l'analyse ; autant de portes ou boutons sur lesquels cliquer pour accéder aux contenus : vie intime, vie publique, vie professionnelle, vie familiale, vie à l'école. Chaque rubrique propose ensuite une chronologie de faits marquants illustrés souvent par des vidéos ou des audios. Voici la présentation textuelle de ces cinq thèmes :

Vie intime : « Liberté sexuelle, contrôle des naissances, mobilisation contre les violences faites aux femmes : y'a du boulot ! »
Vie publique :  « Dans la politique, les arts ou les médias, les femmes prennent leur place... »
Vie professionnelle :  « En 70 ans, toutes les professions, même les plus masculines, s'ouvrent aux femmes. Mais le plafond de verre reste solide (1). »
Vie familiale :  « Transformée, recomposée, la famille change et pas seulement dans le partage des tâches ménagères. »
Vie à l'école :  « Les classes deviennent mixtes, l'éducation sexuelle arrive en cours de biologie, les grandes écoles s'ouvrent aux filles, qui s'aventurent dans les filières scientifiques. »


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(1) Dommage, il est difficile, paraît-il, de penser la réalité sans avoir recours aux calques ou reproductions directes de l'anglais, la langue de l'empire, la langue de toutes les dominations qui comptent pour de bon aujourd'hui. L'expression « plafond de verre » est la traduction littérale de glass ceiling, donc un emprunt métaphorique de l'anglais étasunien, voire wallstreetien. Elle désigne les « freins invisibles » à la promotion des femmes dans les structures hiérarchiques. Profitons-en pour rappeler que nous voulons les femmes partout et à côté de nous (masculin), et que nous ne souhaitons personne sur nous (inclusif, épicène), ni homme ni femme. La hiérarchie est une sorte de verticalité qui fout encore plus le vertige que toutes les autres. Elle comporte toujours une subordination et des supérieurs, bref une inégalité foncière et insupportable.

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