lundi 14 octobre 2019

1er Journal des infos dont on parle plutôt peu (2019-20)

...dont on parle plutôt peu. Car loin du psittacisme médiatique, il y a bon nombre d'événements qui nous interpellent autrement dont on ne parle que peu ou sous l'angle de la propagande unique. Nous essayons de repérer et de glaner des faits/sujets/positions en dehors de l'actu ou de l'éditocratie.

Voici notre premier sommaire de cette année scolaire 2019-2020 (pour aujourd'hui lundi 14 octobre 2019).
Merci à mes élèves pour leurs contributions !




Il comprend, entre autres...
... un entretien proposé par ID4D avec Émilie Gaillard, maîtresse de conférences en droit de l'environnement...
Émilie Gaillard travaille depuis vingt ans sur le droit des générations futures. Selon elle, ce concept juridique est un outil indispensable pour induire les changements de paradigmes nécessaires à la préservation de l’environnement et des populations sur le temps long.
Copyright ID4D
... Une révision décalée, désopilante, incontournable (chapeau !), des injures proférées contre Greta Thunberg par l'habituelle cohorte psycopathe des éditocrates particulièrement déchaînée, « tout en regrettant qu’il soit impossible de critiquer » cette môme “irrationnelle”, “illettrée”, “louche”, “ridicule”, “sadique”, “fanatisée”, “totalitaire”…, révision que nous devons à Samuel Gontier sur Ma vie au poste, son blog hébergé par Télérama.

... Un récit d'un enseignement du français doublé d'un fort plaidoyer pour l'accueil : pendant dix-huit mois, la journaliste et écrivaine Marie-France Etchegoin est devenue professeure de français langue étrangère auprès de demandeurs d’asile en attente d’un statut et elle a raconté son expérience et ses réflexions là-dessus dans J'apprends le français.


... Le combat du philosophe et auteur Jean-Claude St-Onge, ainsi que d'un certain nombre de pédiatres et de chercheurs, pour en finir avec le dopage des enfants censés être atteints par les troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), dont ils dénoncent et le surdiagnostic et la surmédication au Québec.

... Ou certaines précisions journalistiques, environnementalistes et politiques vis-à-vis de certaines pulsions lubrifiantes préfectorales / gouvernementales dans l'atroce affaire Lubrizol. Il y a même un historien comme Thomas Leroux, chercheur au CNRS et spécialiste des risques et pollutions à l'âge industriel, pour nous rappeler, après ce sinistre incendie à Rouen, une têtue constatation : « La régulation des risques et des pollutions protège avant tout l’industrie » :
(...) La régulation des risques et des pollutions ne protège donc pas assez les populations, parce qu’elle protège avant tout l’industrie et ses produits, dont l’utilité sociale et l’influence sur la santé sont insuffisamment questionnées. Les garde-fous actuels (dispositifs techniques, surveillance administrative, réparation et remédiation, délocalisations) ont pour but de rendre acceptables les contaminations et les risques ; ils confirment une dynamique historique tragique dont l’accident de l’entreprise Lubrizol n’est que l’arbre qui cache la forêt dense de pollutions toujours plus chroniques, massives et insidieuses.


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