Emmanuel N'Djoké Dibango, mondialement connu comme Manu Dibango, était un grand saxophoniste et chanteur
camerounais de jazz que j'aimais beaucoup. Il était né le 12 décembre 1933 à Douala et nous a quittés hier, mardi 24 mars 2020 (date aussi du décès d'Albert Uderzo, le dessinateur d'Astérix et Obélix), à Melun, Seine-et-Marne, des suites du coronavirus. On l'avait hospitalisé le 18 mars.
« Il rendait les gens heureux ».
Hommage.
La Javanaise était le premier extrait de la face A de son album en vinyle Live' 91, édité en 1991, enregistré au festival Printemps de Bourges, le 30 avril 1991.
Le disque comportait des compositions de Manu Dibango excepté bien entendu cette Javanaise, que nous devons à Serge Gainsbourg, et la première pièce de la face B, Duke in Bushland, de Duke Ellington.
L'INA vous propose une autre version en direct de La Javanaise (cliquez sur le lien ci-contre). C'était en 1992, dans l'émission de Michel Field, Le cercle de minuit.
Dans une nécrologie de Josiane Kouagheu, que publie aujourd'hui le quotidien Le Monde Afrique, on peut lire, entre autres témoignages, celui de l’écrivain Arol Ketchiemen. Profitons-en pour rappeler la variété des rythmes populaires camerounais :
« Il rendait les gens heureux ».
Hommage.
La Javanaise était le premier extrait de la face A de son album en vinyle Live' 91, édité en 1991, enregistré au festival Printemps de Bourges, le 30 avril 1991.
Le disque comportait des compositions de Manu Dibango excepté bien entendu cette Javanaise, que nous devons à Serge Gainsbourg, et la première pièce de la face B, Duke in Bushland, de Duke Ellington.
L'INA vous propose une autre version en direct de La Javanaise (cliquez sur le lien ci-contre). C'était en 1992, dans l'émission de Michel Field, Le cercle de minuit.
Dans une nécrologie de Josiane Kouagheu, que publie aujourd'hui le quotidien Le Monde Afrique, on peut lire, entre autres témoignages, celui de l’écrivain Arol Ketchiemen. Profitons-en pour rappeler la variété des rythmes populaires camerounais :
« Manu Dibango était le patriarche de la musique camerounaise. Il a eu le mérite de s’exercer à la pratique de la majorité des rythmes camerounais : makossa, bikutsi, assiko, mangambeu [la danse traditionnelle de Bangangté], bolobo… Manu Dibango a surtout été une école », souligne M. Ketchiemen, rappelant que son orchestre a accueilli et révélé plusieurs grands noms de la musique nationale.
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