... lors de la manifestation du 12 décembre 2020 à Paris et comment le pouvoir, à son habitude, a utilisé ses capacités de propagande, y compris la presse libre et plurielle, pour mentir sans vergogne.
C'est un cas de figure qui nous permet encore une fois d'analyser comment le régime libéral tend ses rets (RÉpression et RÉcit). Grâce dans ce cas à une superbe enquête, assez irréfutable, de MEDIAPART, où l'on voit que l’analyse des abondantes images disponibles dément et contrecarre formellement, sans ambages, la version éhontée, manigancée au préalable, du pouvoir (dément, toujours dément).
Comment les forces de l’ordre ont saboté la manifestation du 12 décembre 2020
Mediapart a collecté et analysé des centaines de vidéos prises le 12 décembre à Paris lors de la manifestation contre la loi « Sécurité globale ». Notre enquête démontre le caractère illicite de plusieurs dizaines de charges policières effectuées ce jour-là et documente les arrestations arbitraires de manifestants, les coups portés sans raisons et la communication mensongère de Gérald Darmanin [NOTE Candide : ministre ridicruel français de l’Intérieur], notamment au regard du bilan judiciaire.
Des dizaines de charges illégales préméditées ont été effectuées par les forces de l’ordre brutal (on appelle cette milice les gardiens de la paix), sans sommation ni raison apparente (les raisons sont structurelles, stratégiques, sous-jacentes). Au total, MEDIAPART a pu en répertorier la bagatelle de 32.
Oui, M. Darmanin, des "centaines de casseurs étaient venus pour commettre des violences", pratiquement la totalité portait l'uniforme de la police française (personnes dépositaires d'une autorité publique destinée, de toute évidence, à répandre la terreur). C'est-à-dire, comme d'hab'.
C'était Blaise Pascal qui disait aussi, hélas, ...
En montrant la vérité, on la fait croire ; mais en montrant l'injustice des maîtres, on ne la corrige pas. On assure la conscience en montrant la fausseté ; on n'assure pas la bourse en montrant l'injustice.
La captation des affects et l'implantation de la peur se moquent de validation et réfutation.
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