Le Canard enchaîné, journal satirique paraissant le mercredi, existe depuis cent ans, toujours persuadé que « La liberté de la presse ne s'use que quand on ne s'en sert pas ». Son indépendance découle du fait qu'il s'interdit d'insérer toute publicité : il n'est l'otage d'aucun grand groupe économique, donc il peut divulguer
des informations que d'autres média taisent pour préserver
leurs annonceurs. Ses journalistes montrent un niveau linguistique et culturel haut de gamme et se soumettent à des règles de déontologie absolument insolites de nos jours, vu les contenus honteux de la plupart de ses confrères, que ce soit en France ou à l'étranger. Enfin, le journalisme d'enquête, la satire et, d'une manière générale, l'humour et les jeux de mots complètent les piliers d'un hebdomadaire incomparable et à la peau dure.
Au sujet de sa création, nous pouvons lire sur le web :
Nous disposons d'images à l'égard de cette publication hors norme. En mars 2011, l'INA proposait une série pour le web tirée d'un documentaire, Presse et pouvoir, un divorce impossible, au titre éloquent. Ils la présentaient comme cela :
Au sujet de sa création, nous pouvons lire sur le web :
Le Canard enchaîné a été fondé le 10 septembre 1915 par Maurice et Jeanne Maréchal avec la complicité de Victor Smell. Il se donna pour mission, sous une coloration pacifiste, anticléricale et antimilitariste, d'être une tribune impertinente luttant contre la propagande du gouvernement et également de se battre contre la censure, les méfaits du conformisme et le «bourrage de crâne». Né du « Canard du Boyau, journal de poilus du 74ème régiment d'infanterie, il effectue un essai pendant deux mois, mais disparaît en octobre de la même année pour réapparaître en 1916. Pourquoi l'appellation de "Canard" ? Justement parce qu'en argot, canard signifie "journal", bien sûr, mais aussi "fausse nouvelle lancée dans la presse. Or, on sait que la presse abonde de fausses nouvelles à l'époque contre lesquelles Maurice Maréchal s'insurge. L'hebdomadaire a été fondé avec peu de ressources et a obtenu dès les premières semaines de sa sortie un succès suffisamment important pour pouvoir se passer de commanditaire et de publicité.À cause de cette brève disparation en octobre 1915, après seulement cinq numéros, le Canard estime qu'il faudra attendre au mois de juillet 2016 pour célébrer son centenaire. À l'heure actuelle, il a 75 000 abonnés, tire presque 400 000 exemplaires par semaine en moyenne et compte sur le travail de 57 journalistes.
Nous disposons d'images à l'égard de cette publication hors norme. En mars 2011, l'INA proposait une série pour le web tirée d'un documentaire, Presse et pouvoir, un divorce impossible, au titre éloquent. Ils la présentaient comme cela :
Quel est le pouvoir réel des médias ? Comment s’articulent les relations complexes qu’entretiennent journalistes et hommes politiques ? Fruit d’une enquête menée par Michel Royer et Philippe Reinhard, « Presse et pouvoir, un divorce impossible » décrypte l’ambiguïté de cette relation, de la manipulation des médias par les politiques au rôle du Canard enchaîné au sein de la presse française, en passant par le phénomène des spin doctors et les rapports entre groupes médias et industriels. Ina.fr vous propose de découvrir, jour après jour, la web-série tirée de ce documentaire.La vidéo qui suit est le volet de cette série évoquant l'incontournable rôle du Canard au sein de la presse française...
5 avril 2011 - 3min 46sÀ propos de l'information servie en France par les grands média, je rappelle la pertinence de l'essai Les nouveaux chiens de garde, de Serge Halimi, ainsi que du film documentaire homonyme à propos duquel Candide a écrit ici et là.
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