mardi 15 décembre 2009

Carcassona...

...est le nom de Carcassonne dans la langue du pays, l'occitan. Les voyages du Département de Français de l'E.O.I. de San Fernando de Henares nous y ont emmenés à deux reprises. La ville doit sa renommée à la Cité médiévale dont vous avez une image dans la méthode de NB 1. Elle fut restaurée par l'architecte Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-79), auteur aussi d'autres réhabilitations célèbres comme celle de la basilique Ste.-Marie Madeleine de Vézelay.
Voici des photos prises lors de notre périple d'avril 2007.



Pont-Vieux et vue de la Cité médiévale de Carcassonne


Berges de l'Aude à Carcassonne

jeudi 10 décembre 2009

Les IDNs pour le .eu

A partir du 10 décembre 2009, les entreprises et les particuliers résidant au sein l’Union européenne pourront enregistrer des noms de domaine .eu internationalisés (IDNs).
Les IDNs sont des noms de domaine qui contiennent des caractères non définis par la norme ASCII. Ces caractères incluent, par exemple, le å suédois, le ü allemand, le ș roumain, ainsi que l’ensemble des caractères des alphabets utilisés pour le Grec et le Bulgare.
Les IDNs sont particulièrement importants pour le .eu car l’Union européenne compte 27 Etats-membres et 23 langues officielles. Beaucoup de ces langues utilisent des alphabets contenant des caractères non définis par la norme ASCII.

Cette information copiée-collée provient du site de l'EURid, registre privé à but non lucratif qui gère les .eu, les noms de premier niveau pour l'Union européenne. Pour savoir quels sont les caractères finalement admis dans le Gotha d'Internet, pour l'instant d'une manière limitée, cliquez dessus.
On se demande bien pourquoi le monde en général, l'Union européenne en particulier, ont accepté si longtemps la tyrannie de la norme ASCII, inventée en 1961 par Bob Berner et destinée à un domaine exclusivement anglophone ; ce n'est pas par hasard que le sigle en question signifie American Standard Code for Information Interchange, c'est-à-dire, « Code étasunien normalisé pour l'échange d'information ». Étasunien, vu que l'Amérique n'est pas que les Étas-Unis d'Amérique et pour contrecarrer l'esprit impérial sous-jacent à l'usurpation du terme "Amérique" par les voisins du Nord des Mexicains. Bref, l'ASCII contient les caractères nécessaires pour écrire en anglais, ce qui a comporté et comporte une barrière expressive énorme pour tous les terriens parlant des langues autres que l'anglais. Vous vous rappelez certainement, par exemple, bon nombre d'adresses URL illisibles par la présence de symboles de tout poil les défigurant, n'est-ce pas ? Saluons donc et en tout cas cette journée du 10 décembre 2009 car elle nous apporte un délice de petite nouveauté qui pourrait en entraîner d'autres pour l'avenir.
Pour ceux qui n'arrivent pas tellement à déceler les enjeux de toutes sortes attachés à l'usage d'une ou plusieurs langues, ou les dangers qui découlent d'un bouillon de culture rageusement anglophone et monolingue, je conseille la lecture d'El Lenguaje como cultura (Una crítica del discurso sobre el lenguaje), un essai d'Enrique Bernárdez, professeur de Philologie Anglaise à l'Université Complutense de Madrid —donc, peu suspect à cet égard—, publié l'année dernière par Alianza Editorial.

mercredi 9 décembre 2009

Ma ville est le plus beau parc



"Ma ville est le plus beau park" est une incitation à faire de sa ville le plus bel endroit du monde, une invitation à la "citoyenneté active", une chanson "dont le thème et les développements sortent tout droit d'un chapitre du roman de Claude Sicre Chronique dels Happy Jours in Tolosa, Francia (à paraître chez Grasset)", nous dit-on dans le livret du disque. La chanson fait partie de l'album homonyme publié en 1995 par Claude Sicre et Ange B., c'est-à-dire, le duo de rap toulousain et occitan Fabulous Trobadors.
On va l'écouter en classe d'NB 1 car elle tombe bien : nous avons déjà abordé la leçon 1 du dossier 2, Le quartier a la parole, où il était question de vous tenter à parler de votre quartier ou votre ville à partir du dialogue de démarrage.

Il existe sur la Toile un projet destiné à vous faire écrire à ce propos. Il s'agit d'"Ecrire la ville", un atelier d'écriture interactif qui fut lancé en novembre 2008 à l'initiative de la Bibliothèque nationale de France (BNF) et de l'écrivain François Bon. Il se peut qu'un jour vous vous en serviez, pourquoi pas ?
Puisqu'on y est, je rappelle aux amis des livres l'existence de Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF, qui vous propose à l'heure actuelle presque un million de documents dont presque 400 000 en mode texte. Parmi ses innovations technologiques, Gallica met à notre disposition un nouveau visualiseur qui "permet de feuilleter de façon fluide tous les livres de Gallica. D'un simple clic l'internaute fait défiler les pages à son gré : verticalement ou horizontalement, deux par deux en vis-à-vis ou page par page. Le zoom est plus puissant et donne accès rapidement à un niveau de détail plus grand".

Et pour conclure, encore un hommage à Toulouse, Tolosa...
Par Zebda :



Et par Claude Nougaro :


mercredi 2 décembre 2009

Hiver glaçant en Suisse

C'est pas raciste, c'est esthétique : autant le blanchiment se fond dans le paysage, autant le minaret, ça fait tache.
LES INDÉGIVRABLES (Bulle de la vignette), par Xavier Gorce ; Check-list du Monde, mercredi 2 décembre 2009.
Vous ignorez de quoi il retourne ? Suisseinfo.ch a trouvé une tournure géniale pour présenter comme une assertion affirmative ce qui n'est qu'une... interdiction :

Les citoyens helvétiques ont accepté par 57,5% des suffrages une initiative populaire exigeant l'interdiction de construire de nouveaux minarets en Suisse.

L'esprit de clocher a la peau dure. Je ne sais pas ce qu'en dit la corporation des architectes suisses, si vous me permettez le sarcasme ; entretemps, vous disposez, par exemple, du commentaire d'Alain Gresh dans le blog du Monde diplomatique.
D'autre part, vous pouvez cliquer ci-contre pour connaître le communiqué rendu public par l'Union juive française pour la Paix (UJFP) à ce propos, ou l'affolement exprimé par Jacques-Marie Bourget dans le site de Bakchich Info.
Le Monde relaie l'avis et des vignettes du dessinateur Patrick Chappatte, collaborateur du quotidien genévois Le Temps. Il est né à Karachi (Pakistan), sa mère est libanaise et son père suisse.
Enfin, mettez-vous au courant de l'intelligente initiative de Dirty Hands, atelier genévois de sérigraphie qui tenta le 30 octobre de conjurer l'indigence d'esprit qui se préparait. Le site de l'atelier invitait et invite toujours à se télécharger un minaret en carton que l'on peut ériger "sans autorisation de construire".

NOTE postérieure : Dès la publication sur le web du Monde du portfolio sonore mentionné, le site de Chappatte a été boycotté. Voilà le titre et le chapeau de l'information publiée là-dessus par le journal Le Temps le 3 décembre 2009 :
Le site de Chappatte attaqué ?

Coïncidence? Depuis que notre dessinateur a commenté ses derniers dessins sur les minarets pour Le Monde.fr, son site personnel n’est plus accessible

En lire plus.

mardi 1 décembre 2009

Des livres à lire et à entendre

Pedro, élève de NB 1, me rend état d'un site créé pour proposer des livres audio à écouter et télécharger. Voici comment ils expliquent leur concept :

Des Livres à Lire et à Entendre est une association loi 1901, déclarée à la Préfecture de Saint-Germain-en-Laye le 23 décembre 2003, qui a pour objet de faciliter l’accès de tous et en particulier des non-voyants et malvoyants aux joies de la littérature.
Notre principal outil d’action est notre site internet, créé en mars 2007, qui a deux fonctions :
1) Fédérer une communauté d’internautes bénévoles qui enregistrent leurs propres lectures, afin de constituer un vaste catalogue de livres audio gratuits.
Voir : Notre bibliothèque de livres audio gratuits.
2) Recenser tous les autres livres audio disponibles gratuitement sur internet.
Voir : Nos liens vers d’autres sites de livres audio gratuits.
Cette bibliothèque virtuelle est actuellement riche de plus de 800 livres audio gratuits.