mercredi 30 juin 2010

Webzine pour le court métrage en français

6nema est un portail réservé aux courts-métrages français sur le Web. Ce webzine fait de la critique cinématographique et diffuse bon nombre de films, professionnels ou artisanaux, gratuitement et en haute définition. Le site classe son offre en quatre catégories: animation, fiction, docu et ovnis. Voyons comment ils se définissent sous la rubrique Qui sommes-nous ? et quels sont leurs principes :


6nema.com est le 1er site Internet 2.0 réservé aux courts métrages, leur garantissant une diffusion grand public de qualité et le reversement de revenus publicitaires en proportion du trafic qu'ils génèrent.
Les 6 principales qualités du site :

  • + de 500 courts métrages en streaming gratuit et en haute définition : du cinéaste confirmé aux meilleurs jeunes réalisateurs
  • Une fiche artistique complète disponible pour chaque court
  • Le reversement de 50% de nos recettes aux films au pro-rata de leur succès
  • Un agenda des événements du court métrage offline (projections, diffusions, festivals, etc.)
  • La possibilité de faire un don aux courts que vous avez aimés
  • Une mise en avant des meilleurs courts métrages repérés par notre équipe éditoriale
Les spécificités réservées aux membres inscrits :

  • Une navigation personnalisée : recommandations de films en fonction de ceux que vous avez aimés
  • Une newsletter mensuelle avec notre sélection de courts à découvrir
  • La possibilité de noter, commenter, recommander le film à ses proches
  • La possibilité d’uploader soi-même ses courts
Historique
  • 1999-2004 : 6nema.com était un portail d'actualités cinématographiques et de critiques de films dont la fréquentation a atteint 1 million de pages vues.
  • fin 2007 : ouverture en version bêta de 6nema.com, plate-forme de diffusion professionnelle pensée pour le court métrage.
  • 2009 : ouverture de la version 2 de 6nema.com : amélioration du lecteur de diffusion, de l’ergonomie de navigation, et du travail éditorial autour des films

Je profite aussi de ce post pour vous relayer l'existence d'un webdocumentaire qui aborde la réalité du Grand Paris à travers, disons, des tranches de vies. Les Communes de Paris, tel est le nom du site, propose de se faufiler de manière interactive dans plusieurs recoins de la métropole et y suivre le quotidien de vingt-quatre citadins bien précis : Sabine la graphiste, Fabien le philosophe... Une approche qui relève de disciplines variées comme la sociologie, la géographie métropolitaine, l'urbanisme, l'économie réelle, etc. On nous explique :
Loïc est boucher à Rungis, Nathanaël cadre à la défense, Volkan chef de chantier sur l’île Seguin. Jean-Noël sort de prison, un urbaniste se penche sur son quartier des années plus tard, des situationnistes partent en dérive, Cathie conduit son métro, Tommy s’envole sur Paris, Rémi sillonne les catacombes.
Tant de Grand-Parisiens qui se déplacent et, au passage, tracent un portrait vivant du grand Paris. Leurs chemins se croisent, vous choisissez qui vous suivez. Laissez-vous aller dans Paris et sa banlieue, dans une métropole aux limites incertaines.
Les Communes de Paris donne la parole aux citadins : c’est une excursion au cœur de l’urbain, au cœur de l’humain.
Cette excellente mise en scène de Simon Bouisson, étudiant à l'école des réalisateurs de la Femis, est un projet de fin d'études que l'on peut visualiser à écran complet et selon différentes qualités : si vous disposez d'un bon ordinateur et d'un accès internet haut débit, vous aurez droit à une haute définition des images franchement impeccable... quitte à savoir souffrir l'irritation que procurent les fréquentes scènes ou transitions présentées en accéléré.

mardi 15 juin 2010

Glossaire ciné (cocasse)

Nanarland.com est un site qui s'occupe évidemment des nanars, c'est-à-dire, des navets, des pires films sortis ici ou là, car ils sont fiers de nous présenter des héros de provenances très variées. Voici leur édito :
Bienvenue sur www.nanarland.com, le site des mauvais films sympathiques. Chroniques de films, extraits vidéo, biographies, interviews... C'est une exploration de la face obscure du cinéma à laquelle nous vous invitons à travers nos documentaires vidéo exclusifs, un glossaire aussi exhaustif que subjectif et bien d'autres rubriques.
Vous pouvez y jeter un coup d'oeil si vous tenez juste à vous marrer en français, mais je vous conseille particulièrement ce site parce qu'il propose ce glossaire ciné du mauvais film sympathique qui pourrait éventuellement vous tirer d'affaire un jour ou l'autre. Ainsi, si vous lisez quelque part qu'un politicien retraité fait des panouilles dans le cinéma et que vous ignoriez ce jargon, vous n'avez qu'à consulter P comme Panouille chez Nanarland et ça y est, problème résolu, images, affiches et textes à l'appui. Toute une trouvaille ! Et puis, il se peut que vous trouviez moyen d'appliquer ce lexique à des péloches bourrées de prestige, n'est-ce pas ?

mardi 8 juin 2010

Grève

Il arrive un moment où les gens comprennent la structure de pouvoir et de domination et décident de faire quelque chose. C'est ainsi que se sont produits tous les changements dans l'histoire. Comment cela arrive, je ne sais pas. Mais nous avons tous le pouvoir de le faire.
(Noam Chomsky : La Doctrine des bonnes intentions. Entretiens avec David Barsamian, Fayard, Paris, 2006.)
Lu dans Le Monde diplomatique, page 14, mai 2010.

Ce n'est pas moi qui ai commencé.
(Coluche)

TARATATA N°46 (Tour. 17/03/94 - Dif. 19/03/94)


Tonton David en est sûr et certain : c'est tellement évident qu'on nous prend pour des cons que même les modérés de l'UE exigent un peu de charité. Remarquez, dans la vidéo qui suit, que l'éloquence de certaines tronches écoutantes est encore plus probante que la verve de Daniel Cohn-Bendit :

dimanche 6 juin 2010

Biodiversité : le CNRS vous propose des podcast vidéo

Dans le cadre de la dite année de la biodiversité, le CNRS nous propose une série de 19 films de 3 minutes qui s'intitule « Un monde vivant – Histoires de biodiversité ».
Cette nouvelle collection de podcast vidéo destinée au grand public est mise en ligne du 1er au 25 juin 2010, tous les jours du lundi au vendredi, et relayé sur le site partenaire de TF1 News. Elle présente les regards croisés de six chercheurs du CNRS spécialistes de la biodiversité avec chacun une approche différente : paléontologue, économiste, écologue, biologiste de la conservation, philosophe, ethnologue, s’expriment ainsi sur quatre grandes notions de la biodiversité : la définition, la valeur, l’extinction, la conservation.
Produite par CNRS Images, cette collection a été réalisée par Sophie Bensadoun, sous la direction scientifique de Franck Courchamp, directeur de recherche au CNRS.
Voici les épisodes qui se trouvent déjà disponibles en ligne :
  1. C'est quoi la biodiversité ? (1/19)
  2. Qu'est-ce qu'une extinction de masse ? (2/19)
  3. La nature, combien ça coûte ? (3/19)
  4. La biodiversité, un mot tellement sexy ! (4/19)

En Suisse, les sans-papiers bientôt interdits de mariage

Les sans-papiers n'auront plus le droit de se marier en Suisse, confirme Le Matin, journal de Lausanne (Suisse), le 4 juin 2010 :

Un étranger souhaitant se marier avec un Suisse devra prouver qu'il réside légalement dans le pays. Il devra produire une autorisation de séjour ou un visa. Cette disposition doit empêcher les personnes qui n'ont pas de permis de séjour valable de contracter une union dans le but de ne pas être expulsées.
Les officiers d'état civil devront dénoncer tout fiancé séjournant illégalement en Suisse à la police des étrangers. Les offices de l'état civil et les autorités de surveillance pourront accéder aux données saisies dans le système d'information central sur la migration. Au Parlement, la gauche s'était élevée en vain contre cette réglementation qui fait suite à une initiative parlementaire UDC.

La pourriture est une décomposition des matières organiques sous l'action de ferments microbiens. Les microbes du racisme —ou de l'élitisme de l'argent— sécrètent sans secret énormément de toxines et de pétitions. À tue-tête. Ensuite, cet ensemble de toxines et de pétitions couchées sur le papier d'un journal officiel devient, par exemple, le Code civil d'un État confédéral neutre —car ne jurant que pour l'argent de tout poil, de toute race, de toute origine : pecunia non olet. Le Code civil neutre devient ainsi un dieu assoiffé imposant même la délation du bouc émissaire du coin à la manière nazie. Divine métempsycose du microbe en quête de patrie intime et de bonheur.
Bref, je relaie ici un article d'opinion publié le jeudi 1 avril 2010 par Le Temps, quotidien genevois. Les auteures, Christiane Perregaux et Marguerite Contat Hickel, co-présidentes de la Constituante genevoise, expriment clairement leur indignation et prouvent que toute société peut contenir des justes :

Pour les Constituantes genevoises que nous sommes, il est aujourd’hui kafkaïen d’assister à la dérive des principes inscrits dans la Constitution fédérale et dans les Constitutions cantonales comme celui du droit au mariage. Dès le 1er janvier 2011, les migrantes et migrants sans statut en Suisse (appelés plus familièrement les personnes sans-papiers) ne pourront plus convoler, les contraintes exigées ne pouvant être remplies dans la majorité des cas.
Certes, celles et ceux qui ont voulu la mort de ce droit ne s’en sont pas pris directement à la Constitution fédérale, ce qui aurait demandé un vote du peuple et des cantons, mais ils ont su discrètement opérer des changements en leur faveur lors de la modification du Code civil suisse adopté en juin 2009 par les deux tiers du Conseil national. Ce nouveau déni de droit dont la Suisse est familière en ce qui concerne sa politique migratoire donnera inévitablement lieu à une réaction du Comité des droits de l’homme de l’ONU. En 2009 déjà, il avait demandé à la Suisse de «revoir d’urgence sa législation afin de la rendre conforme au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
On lit dans ce texte que «le droit de se marier et de fonder une famille est reconnu à l’homme et à la femme à partir de l’âge nubile».
La Suisse s’honore du fait que Joseph Deiss va sans doute présider cette année l’Assemblée générale de l’ONU. La Suisse préside actuellement le Conseil de l’Europe, dont on connaît les positions éthiques concernant les droits humains. Et pourtant, avec une schizophrénie certaine, elle s’enfonce dans un démantèlement manifeste de ces droits dans son propre pays. Il est dès lors nécessaire de résister à ce mouvement et dans le cadre même des Constitutions d’aller plus loin que l’affirmation d’un seul principe comme celui du mariage ou du PACS. Inscrire avec précision qui jouit de ce droit est indispensable: à savoir toutes les habitantes et tous les habitants du pays ou du canton. La même précision doit concerner le droit à l’éducation, à la formation et à la santé notamment.
C’est une exigence que nous devons prévoir dans le cadre de la nouvelle Constitution genevoise. Dans sa pratique institutionnelle et constitutionnelle, le canton de Genève pourrait décider d’être en conformité avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques comme l’exige l’ONU de la Suisse, lui qui s’est opposé comme quelques rares autres cantons, lors de la consultation du printemps dernier, à cette nouvelle rupture des droits fondamentaux.
L’objectif de l’initiative parlementaire lancée par le conseiller national UDC Toni Brunner est clair: priver de la possibilité de se marier au moins 100 000 personnes habitant ce pays; elles sont parfois déboutées du droit d’asile mais la plupart d’entre elles sont des travailleuses et travailleurs sans permis de séjour, habitant souvent depuis de longues années en Suisse. Pourquoi cette nouvelle entorse constitutionnelle? Pour que ces travailleurs et travailleuses ne puissent en aucun cas obtenir un permis de séjour par mariage. Ils sont a priori suspects d’escroquerie au mariage, humiliation extrême pour toutes celles et ceux, Suisses et étrangères, qui veulent fonder une famille malgré les difficultés dues à leurs situations instables.
Parmi ces hommes et ces femmes sans papiers se trouvent des jeunes nés en Suisse ou arrivés très tôt dans ce pays devenu le leur. Ils y ont suivi l’école, lié des amitiés et y vivent des amours qui ne sont ni plus ni moins sérieuses que celles de tous les jeunes de leur âge. Pour cette deuxième génération, le mariage ou le PACS est également interdit dès le 1er janvier 2011.
Voilà des décennies que de très nombreuses associations et institutions de ce pays demandent régulièrement la régularisation de ces hommes et de ces femmes qui travaillent dans notre pays et dont notre économie ne peut se passer. La réponse est à chaque fois une législation plus dure. Le souci de la majorité des élus de ce pays devrait cesser d’être la criminalisation constante de ces travailleuses et travailleurs dont les conditions de vie sont extrêmement précaires et plutôt s’engager à trouver les solutions qui leur permettent de vivre en Suisse dans la dignité, la reconnaissance de leurs droits dont le mariage fait partie, et de la richesse qu’elles produisent. Et la Constitution genevoise devra l’affirmer clairement comme un droit fondamental.

Lors de notre dernier voyage du département de Français, nous avons logé à Annecy et un peu parcouru les Alpes, y compris Chamonix, la Mer de Glace, l'Aiguille du Midi, Megève...
Le samedi 8 mai 2010, nous avons débarqué à Genève et, parmi d'autres photos, j'ai pris un cliché 28 Grand'rue d'une redondance exquise : une pure mise en abîme. Permettez-moi la lubie de vous le reproduire ici...

Laissons maintenant tranquilles Borges et ses saillies ; quand nous avons quitté Genève, ville aussi de Calvin et de Rousseau, nous avons mis le cap sur Ferney, de l'autre côté de la frontière franco-suisse. Nous y avons contemplé le château de Voltaire de l'extérieur, dès lors que la grille de l'enceinte était fermée. Mais comme la vie nous surprend souvent avec des drôles de coïncidences, une affiche placardé sur le mur annonçait un spectacle commençant... à cette heure précise-là !!! : il s'agissait d'une adaptation radiophonique de notre cher Candide, par Jean Tardieu. Ah, le hasard !

mardi 1 juin 2010

Pourquoi on écrit en français

Dommage, pendant mon congé légal du mois de mars, la Consejería de Educación (DAT Madrid-Este) n'a pas daigné envoyer à ma place un professeur intérimaire, bien que je leur aie prévenu avec un mois d'avance. Bref, mes élèves n'ont pas vu reconnu leur droit aux cours et ont dû les sécher de force. Si cette affaire vous intéresse, sachez qu'il y a en France des parents excédés à ce sujet qui ont mis en ligne le site Ouyapacours dans le but de recenser et dénoncer les absences non remplacées d'enseignants (1).
Enfin, revenons à nos moutons : dommage, donc, parce qu'il a fallu supprimer des activités prévues que j'avais pris soin de résumer à mon remplaçant.
C'est ainsi qu'en NI 2, j'ai distribué un mini-dossier Pourquoi ils écrivent en français ? que nous n'avons pas eu le temps de développer. Vers la fin des cours, j'ai aussi signalé en classe l'existence d'un dossier récent du Nouvel Observateur (nº 2373, du 29 avril au 5 mai 2010), ayant un certain rapport avec notre sujet, intitulé Comment ils sont devenus français.
Eh ben, avec quelques mois de retard, j'apprends aujourd'hui, grâce au dernier numéro du Français dans le Monde (nº369, mai-juin 2010, page 37), qu'on a publié...
Trois ouvrages conçus sur le même principe : des entretiens avec des intellectuels qui, de leurs aires géographiques ou de leur pays respectifs, parlent de leur rapport avec la langue française. On y trouve, par exemple, Salah Stétié, Albert Memmi, Assia Djebar, Yasmina Khadra, Amin Maalouf ou Abdelwahab Meddeb (pour la Méditerranée), Ahmadou Kourouma, Henri Lopès, Mongo Beti ou Aminata Sow Fall (pour l'Afrique) et Hector Bianciotti, Patrick Chamoiseau, Édouard Glissant ou Michel Tremblay (pour les Amériques et la Caraïbe)

Ce sont les éditions Zellige qui, avec le soutien de l’OIF, ont divulgué l'année dernière ces entretiens dans une trilogie : « La langue française vue de l’Afrique et de l’océan Indien », « La langue française vue des Amériques et de la Caraïbe » et « La langue française vue de la Méditerranée ». Certains de ces entretiens avaient déjà fait l’objet d’une publication en 2001 au Maroc par Tarik éditions, sous le titre : « La langue française vue d’ailleurs ». La trilogie a été présentée au Salon du livre francophone de Beyrouth (23 octobre-1er novembre 2009).
Je n'ai pas eu encore l'occasion de lire ces témoignages. L'idée me suggère immédiatement un vieux hors-série du vieux Libé (des années 80) où l'on posait à des écrivains de toute la planète une seule question : Pourquoi écrivez-vous ? Il est évident que la même interrogation accompagnée de la précision "en français" ouvre d'autres perspectives : pourquoi écrire dans une langue qui n'est pas la sienne...
Le français dans le monde, la revue de la Fédération Internationale des Professeurs de Français, publiait en janvier 2010 Francophonies arabes, le nº 21 de ses Francophonies du Sud, avec une approche spéciale sur le dramaturge libanais Wajdi Mouawad et sa pièce Incendies (2003), ce texte terrible, lucide, poétique, nécessaire et éprouvant sur la guerre du Liban et la condition humaine qu'il a mis en scène pour notre bonheur bouleversé au théâtre Espagnol de Madrid en 2008 (à cette occasion, Mouawad dirigeait la compagnie Théâtre Abé Carré Cé Carré). Au sujet de son théâtre, W. M. a précisé : "Ce ne sont pas des pièces qui traitent de la guerre. Ce sont des pièces qui parlent de la tentative de rester humain dans un environnement inhumain".
Enfin, à propos d'un cas bien particulier, cliquez dessus pour lire le compte-rendu de Rue89 à l'égard de Milan Kundera (Brno, ex-Tchécoslovaquie, 1929. Il a obtenu la nationalité française le 1er juillet 1981).

(1) Vu la réaction énergique de pas mal de parents vis à vis de ce type de négligences intolérables de l'administration, le ministre français de l'Éducation nationale a annoncé le 9 mars, un plan en trois points. Le journal Le Monde les précisait avec des ajouts édifiants :
la mise en place d'un "responsable de remplacement" par établissement et par académie ; la possibilité de détacher un professeur de son académie pour le placer dans une autre, le temps d'un remplacement ; l'élargissement du vivier de remplaçants aux étudiants et retraités. Scandale. Le profencampagne, non sans humour, évoque la possibilité que le plan fasse émerger "des milliers de Victor Nowak" (l'instituteur joué par Gérard Klein dans une série TV) se rendant aux quatre coins de la France pour faire des remplacements. Les directeurs en lutte se comparent à des "chefs de rayon bricolo". A consulter également, le blog d'un instituteur, qui raconte, sous forme de bande dessinée, son quotidien de remplaçant.