Colette Renard (Ermont, 1924) se fit connaître en 1956 en jouant le premier rôle d'une comédie musicale qui deviendrait mondialement connue : Irma la douce, montage basé sur une pièce d'Alexandre Breffort, Les Harengs terribles, et mis en musique par Marguerite Monnot. Peter Brook et Billy Wilder, parmi d'autres, proposèrent ensuite leurs versions théâtre et ciné, celle-ci avec Shirley MacLaine.
Comme chanteuse, elle écrivit et interpréta des textes foncièrement libertins, polissons, gaillards, galants et érotiques, pour reprendre les adjectifs qu'elle utilisait dans les titres des albums qu'elle enregistrait et que Rabelais aurait adorés. Que ces choses-là étaient bien dites dans les années 50, selon la formule d'Isabelle Poiraudeau. D'ailleurs, Clotilde Courau chante encore et volontiers le répertoire de Colette Renard.
Le swing de sa suggestive voix et sa diction nonchalante, son esprit libertaire et la clarté de son message la vouèrent —forcément !— à une collaboration avec Georges Brassens en 1976.
Voici la chanson qui la rendit particulièrement célèbre : « Les Nuits d'une demoiselle » :
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