lundi 28 octobre 2019

ALCINE49 - Courts métrages en français

Le mardi 12 novembre, nous nous déplaçons à Alcalá pour assister à la projection des courts métrages francophones de la section "Idiomas en corto" d'ALCINE, le Festival de Cine de Alcalá de Henares, dans le cadre de sa 49e édition.
Ce sera, comme d'habitude, dans le Teatro Salón Cervantes, à 17h00. Au programme, cinq courts métrages dont quatre plutôt bouleversants, partageant un fil conducteur passablement inquiétant...


1) Roberto le canari - France, 10:15 Productions, 2017. Couleur, Fiction ; durée : 18' 20''. Réalisation et scénario de Nathalie Saugeon, avec Élodie Bouchez, David Kammenos et Keanu Peyran.

SYNOPSIS :
Un père voit l'équilibre de sa famille se fragiliser à la suite d'un accident dont est témoin son fils.



Ou comment une famille fait face à l'enterrement d'un oiseau mort qui exhume d'autres enterrements, d'autres fantasmes.


2) My Body -France, 2018. Couleur, animation sans dialogues, 2 min. Court métrage 2D réalisé par Sandralee Zinzen et Nicolas Nivesse, étudiants de 3ème année à PÔLE 3D.

SYNOPSIS :
Une adolescente se regarde dans un miroir. Elle n’aime pas ce qu’elle voit : grasse, maigre, moche, elle ressemble à un monstre. Peut-être qu’elle devrait juste faire un pas en arrière et se rendre compte qu’elle n’est pas aussi monstrueuse.


À réfléchir sur les déséquilibres et contorsions mentales déclenchant cette orgie de distorsions...


3) FORFAIT - Belgique. 2018. Couleur, fiction (drame), 16 min. Réalisation et scénario: Rémi Quodbach (Paris, 1995).

SYNOPSIS :
David, un jeune garçon de 17 ans qui vit dans un environnement difficile, a une chance de réaliser son rêve.

Il s'agit d'un film très dur où l'on réfléchit au racisme, aux familles déstructurées et aux conflits de générations. David est un ado qui cherche la reconnaissance dans un double contexte, social, à travers le sport, et familial : sa mère, d'origine africaine, est isolée et alcoolodépendante. Et il ne sait plus comment s'y prendre, comment la regagner.
Le site de "Culture" de TV5Monde lui consacre une vidéo informative et écrit à son propos :
Chaque année depuis 27 ans, le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris organise un festival de court métrage qui porte bien son nom, « Le Court qui en dit long ». Pendant cette édition 2019, un film a particulièrement retenu l’attention : « Forfait », de Rémi Quodbach. Le jeune acteur Franck Onana, qui y joue le rôle de David, un jeune garçon de 17 ans, footballeur en devenir qui vit dans un environnement difficile, s’est vu remettre le Grand prix d’interprétation masculine. Pour son premier film, Rémi Quodbach signe une œuvre quasi autobiographique : une mère alcoolique et une passion pour le football, qu'il a récemment troquée pour celle du cinéma. (Cliquez ici pour accéder à la vidéo)


4) Têtard - France, À Perte de Vue, 2019. Couleur, Animation, 13' 39'' min. Réalisation de Jean-Claude Rozec.

SYNOPSIS :
 J’étais toute petite, mais je m’en souviens encore très bien. Papa et Maman n’y ont vu que du feu, mais moi, j’ai tout de suite su. La chose qu’il y avait dans le berceau, c’était pas mon p’tit frère. Non. C’était toi. T’avais déjà cette drôle de tête. Et puis tu puais…Hein, Têtard ?


Onirisme marécageux et sombre, malgré des couleurs bariolées, qui nous évoque Lokis ou le loup-garou...

5) LA LÉGENDE - France, 2018. Couleur, fiction, 11 min. Un Court métrage de Manon Eyriey, produit par 2.4.7. Films (247 Films).

SYNOPSIS :
Depuis l’immeuble d’en face, deux copines observent la Légende, le plus beau garçon du quartier. L'une d'elles se prépare avec soin : ce soir, elle le sait, elle va passer la nuit avec lui. Sa première nuit d'amour.

Morale : une amie vaut mieux que deux tu l'auras (la légende...).

Cliquez ici pour accéder, chez ARTE, à un échange entre Manon Eyriey et Delphine de Vigan autour du film "La légende".
Productrice de plusieurs courts et moyens métrages, Manon Eyriey est désormais réalisatrice. Pour évoquer ce premier court, « La légende », elle a invité la co-scénariste de son premier long métrage à venir, Delphine De Vigan, romancière auteure d’une dizaine de livres dont le dernier « Les Gratitudes » est paru chez Jean-Claude Lattès.

Aucun commentaire: