Je pense maintenant que je voudrais bien reprendre ce projet et tenterai de ne pas le remettre aux calendes étasuniennes (comme les calendes, date exclusivement romaine, étaient le jour d'échéance des dettes, je préfère modifier l'adjectif établi du dicton). Mais pour l'instant, je me propose d'entamer une série de billets consacrés à notre dernier déplacement qui nous a conduits en Bourgogne et en Franche-Comté, via Genève, du 10 au 14 mai.
Jeudi 10 mai. La première journée de ce périple avait démarré de très bonne heure pour tout le monde, car nous avions rendez-vous à 07h30 devant les bureaux d’enregistrement de la compagnie IssueJet à Barajas. Tous les voyageurs se sont présentés le sourire aux lèvres, l'appétit en bandoulière : ils sont toujours comme ça, ce qui est un miracle de joie !
Avec 25 minutes de retard, notre vol pour Genève a décollé à 10h15.
Presque deux heures plus tard, en vol, soudaine revue des Alpes bourrées de neige dont les brillances sous un ciel bleu laiteux attiraient l’attention de tous les veinards du côté droit de l’avion....
Puis, nostalgie à la revue d’Annecy (cf. ici, ici, ici et là), répandue sur le sommet nord de son lac, sur notre droite, et des Aravis, et de la vallée de l’Arve, ...
Ensuite, déplacement en car vers Dijon, à 260 kms, par l'autoroute A40. C’était Felipe qui conduisait.
13h30 : Nous nous sommes arrêtés bientôt au restaurant l’Arche, sur l’aire de Valleiry, car il était bien le temps de manger. Journée ensoleillée et 26º. On est repartis vers 14h30.
14h35 : Utilisez le frein moteur, nous prévient-on ; douce descente très verte vers l’Ouest, peu avant le département de l’Ain.
Beau parcours sur l’A40, qu'on appelle l’autoroute des Titans sur ce trajet. À 65 km de Genève, toujours dans l’Ain, beauté spéciale des alentours de Nantua, vallée et fleuve, que l’on a traversé sur un viaduc impressionnant.
Viaduc de Nantua. Photo prise au retour, le 14 mai.
Nantua en souffre, certainement : il comporte un gros choc visuel et une pollution élevée sur les lieux. D'autre part, la position de la ville est extrêmement délicate : elle est située au bord d’un lac et au pied d'une haute falaise calcaire… instable, véritable épée de Damoclès.
15h00 : on était à 45 km de Bourg-en-Bresse, donc à 150 environ de Dijon. Des boutons d’or ; on a commencé à voir des champs jaunes de colza en fleur.
À la bifurcation de Pont-d’Ain, Felipe a ignoré les indications Mâcon, vers l’Ouest, et a mis le cap vers le Nord par la A39. Nous avons raté ainsi la vallée de la Saône et nous sommes rendus à Dijon par le Jura.
16h30: entrée en Côte d'Or et puis, quelques minutes avant 17h, arrivée à notre destination : la ville était très perturbée par les travaux du tramway qui va desservir le Grand Dijon. Le dimanche 13 mai, Dijonscope publierait cette image de la place Darcy, à quelques mètres de notre hôtel :
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