“Todos los españoles tienen derecho a disfrutar de una vivienda digna y adecuada. Los poderes públicos promoverán las condiciones necesarias y establecerán las normas pertinentes para hacer efectivo este derecho, regulando la utilización del suelo de acuerdo con el interés general para impedir la especulación. La comunidad participará en las plusvalías que genere la acción urbanística de los entes públicos.”Ce mandat constitutionnel fut ignoré, comme tant d'autres, dès leur arrivée au pouvoir, en 1996, par les dirigeants du PP de "L'Espagne va bien", ceux-là mêmes qui se gargarisaient de la Constitution à longueur de journée et qui choisirent plutôt de promouvoir encore plus la spéculation immobilière (Cf. la Ley Rato de Suelo, de 1997, car oui, M. Rato est toujours là où ça fait mal), comme si les gouvernements de Felipe González n'avaient pas assez fait jusqu'alors pour l'assistanat des producteurs et profiteurs de cette bulle qui contribue si directement à l'horreur que nous vivons. Passons outre pour l'instant.
Dans cette mare aux vautours de la dérégulation financière et de la libre dépredation, on régule beaucoup plus qu'on le pense, mais d'autres choses. Aussi le quotidien belge Le Soir nous fait-il savoir, par exemple, que Vincent De Wolf, le bourgmestre (maire) d'Etterbeek et chef de file des parlementaires libéraux au Parlement bruxellois, a décidé de limiter la présence de mendiants à quatre par rue dans le centre-ville. Encore un libéral consacré à limiter les libertés d'expression et de circulation des gens (des pauvres) dans ce paradis des libertés où nous pataugeons.
Profitons d'ailleurs de son argumentation pour lui poser deux questions, car il dit avoir des preuves que "des infirmes sont régulièrement déposés en voiture" par des réseaux pour qu'ils mendient dans sa ville. Quelle est la raison pour laquelle il ne met pas en examen les suspects de ce trafic de personnes ? Pourquoi il ne protège pas ces infirmes exploités ? Peut-être parce que ce ne sont pas la prédation et l'esclavage qui le gênent, mais la réaction de sa clientèle électorale vis-à-vis des effets inesthétiques et embarrassants qui s'en suivent ; bref, parce que, malgré sa propagande, il a d'autres chats à fouetter.
Voici l'info complète du Soir ; vous verrez qu'elle admet un commentaire autrement plus ample, y compris sur les étiquettes "chrétien" (les partis qui détestent les pauvres sont souvent farcis de chrétiens), "écolo" ou "socialiste", verbi gratia :
4 mendiants maximum par rue : De Wolf défend sa position
mardi 17 juillet 2012, 16:41
Le bourgmestre d’Etterbeek a défendu sa lutte contre la mendicité organisée dans sa commune, après une manifestation contre l’interdiction de regroupement de quatre mendiants sur la voie publique.
Si on ne peut pas interdire la mendicité, on peut la limiter : le 5 mai dernier, Etterbeek adoptait la modification du règlement de police visant à interdire le regroupement de plus de quatre mendiants sur certaines artères commerçantes. En réaction, une citoyenne bruxelloise, Anne Löwenthal, a organisé lundi une manifestation visait à informer les passants à Etterbeek de l’interdiction de mendicité prise par la commune.
Ce mardi, le bourgmestre Vincent De Wolf (MR) a regretté que les organisateurs ne se soient pas entrés en contact avec lui et s’est dit ouvert à une discussion.
Une réglementation controversée
Pour rappel, le 5 mai, le conseil communal a voté à l’unanimité la modification du règlement de police visant à interdire le regroupement de plus de quatre mendiants sur certaines artères commerçantes. Ce règlement concerne les rues des Tongres, Bâtonnier Braffort, des Champs, de Tervaete et Pervyse, de l’avenue de la Chasse, de la Chaussée de Wavre, de l’avenue des Celtes et des places St Pierre et Van Meyel, relate L’Avenir sur son site.
Vincent De Wolf concède être en faveur d’une réglementation de la mendicité et s’être inspiré de la réglementation controversée à Liège qui prévoit des tournantes entre quartiers.
De Wolf tempère
Le bourgmestre maintient sa position exposée lors du conseil communal : « Il s’agit d’un outil pour lutter contre la mendicité organisée. Les agents de quartier qui connaissent bien les mendiants habituels pourront ainsi agir contre la guerre de territoire qui a lieu avec ces réseaux. » Il dénonce notamment l’arrivée de réseaux rue des Tongres et avance que des infirmes sont régulièrement déposés en voiture. Selon lui, l’insécurité pour les mendiants habituels est dès lors inquiétante et les bagarres fréquentes.
Vincent de Wolf rappelle que son règlement communal « a été adopté à la majorité au sein du conseil communal, c’est-à-dire avec les voix des conseillers écolo et PS et avec celles de l’opposition CDH ». Selon lui, cette mesure est demandée par les commerçants, les agents de quartiers, les riverains, et pourrait même protéger les mendiants.
Le bourgmestre précise que ce règlement servira aux agents de quartiers « en cas de problème ». Ils pourront rester à six ou sept si cela ne pose pas de problème. Quant au choix de les limiter à quatre : « Un chiffre, c’est toujours arbitraire mais le règlement pourra être réévalué dans quelques mois ».
Camille Wernaers, CDP, Belga édité par G.D
En matière de réglementations et de maires de la mouvance dominante, éternelle ?, nous avons encore des cas de figures qu'on dirait inspirés par le Saint-Esprit. Ainsi, de la même façon que l'Église catholique n'admet pas les femmes là où l'on contrôle le pouvoir et les consciences, Gallus Strobel, député allemand de la CDU et maire de Triberg (Bade-
Si cela vous chante, vous pouvez lire cette info en français sur les Inrocks, histoire de vérifier à quel point on peut être con, borné et élu en même temps.
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