L’homme de Cour est sans contredit la production la plus curieuse
que
montre l’espèce humaine. C’est un animal amphibie dans lequel
tous les
contrastes se trouvent communément rassemblés.
Un philosophe danois
compare le courtisan à la statue composée de
matières très-différentes
que Nabuchodonosor vit en songe. « La tête
du courtisan est, dit il, de
verre, ses cheveux sont d’or, ses mains sont
de poix-résine, son corps
est de plâtre, son cœur est moitié de fer et moitié
de boue, ses pieds
sont de paille, et son sang est un composé d’eau et de vif-argent. »
[facétie
philosophique tirée des manuscrits de feu M. le baron d'Holbach
et
insérée dans la Correspondance de Grimm (décembre 1790). Wikisource]
Merci Guillaume.
Humoriste et chroniqueur radio, il est surtout connu pour sa participation à l'émission Par Jupiter ! —présentée par Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, de 17 h à 18 h, sur France Inter, dans le pays de Jupiter—, où il propose sa chronique humoristique « Le Moment Meurice », composée de micro-trottoirs caustiques...
Après l'arrestation de Taha Bouhafs, Guillaume Meurice a voulu connaître cette fameuse différence entre journalistes et militants...Le moment Meurice
Journalistes ou militants ?
4 minutes
« ... qu'on arrive pas à bien trouver en ce moment. Alors, il y a celle entre journaliste et paillasson qu'on a trouvée, puisque Laurent Delahousse [et ses coups de brosse à reluire de trop] était le chaînon manquant. On avait celle entre journaliste et proctologue, puisque les principales rédactions françaises ont offert à Carlos Ghosn un massage des hémorroïdes avec les papilles, donc ça, on est OK ; mais on a le cas Taha Bouhafs, qui a crée la polémique ce week-end en twittant que Macron était dans un théâtre (...) ».C'est pourquoi Guillaume est descendu dans la rue afin de recueillir l'avis de certains militants qui tractent pour les municipales ces jours-ci : reconnaissons-le, un véritable Guettapens.
C'est ainsi que notre chroniqueur décalé a découvert, entre autres, que Taha Bouhafs manque affreusement de process [franchement, la langue de la finance est non seulement un formidable bourrage de crâne, mais un symptôme qui ne ment pas] ou que cet individu, pardon que... ça [sic] doit être je ne sais pas quoi avec son nom, ça se voit... il s'appelle pas Durand... Bref, impossible qu'il soit de France. Euuhhhhhh... faute de mieux, Hasta la rigolade siempre !
P.-S.- Voici un exemple de contraste, homogène pitance, entre le journalisme de militance et le journalisme qui tance, à l'intention de ceux qui ignoreraient le sens des allusions aux petites éminences (à la surface des muqueuses) et tiendraient à repasser, voire sonder, les profondeurs de la démonstration de Guillaume :
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