jeudi 1 février 2024

Réformes biocides et pognon de dingue à ciel ouvert

Un exemple tout frais extrait de l'actualité. Thomas Gibert, paysan et secrétaire national de la Confédération paysanne, évoque le toupet Attila d'Attal et ses services —dans ce cas— à la pompe de l'agro-business :

@glupatate

"Ce n'est pas un paysan !" Le patron de la FNSEA se fait démonter par Thomas Gibert #agriculteur #FNSEA #Attal #gouvernement #Gibert #ThomasGibert

♬ son original - Glupatate
« Je pense qu’on est à un moment de la mobilisation où il faut qu’on se pose des questions importantes. Est-ce que le gouvernement a les bons interlocuteurs ? Aujourd’hui, il se tourne presque exclusivement face aux représentants de la FNSEA. Aux représentants de la FNSEA ! Je n’ai absolument rien contre les adhérents et les adhérentes de la FNSEA, on a le même métier, on est des paysans et des paysannes. En revanche, ces représentants, notamment Monsieur Arnaud Rousseau, c’est pas un paysan !!! C’est un agro-manager à la tête d’une immense ferme de 700 hectares, président du groupe AVRIL, grand groupe industriel. Et, donc, il a bâti sa fortune sur la spéculation des matières premières agricoles. Donc, son intérêt à lui, personnel, qu’est-ce que c’est ? C’est que le libre-échange perdure.

— Après, c’est lui aussi qui appelle à poursuivre le mouvement, donc, il joue le jeu…

— Mais attendez, c’est pour ça qu’on obtient rien sur le revenu de concret. C’était quoi les annonces de Gabriel Attal ce matin ? On va réautoriser les néonicotinoïdes, les pesticides extrêmement dangereux pour l’environnement. Mais… c’est au service de qui ? C’est au service de l’agro-industrie !! C’est pas au service des paysans et des paysannes, c’est au service de l’agro-industrie ! Parce que le problème des normes, c’est pas qu’il y ait des normes. Les normes, c’est important, elles peuvent nous protéger. Le problème aujourd’hui, c’est que l’immense majorité des normes, elles sont au service de l’agro-industrie et du libéralisme, alors qu’elles devraient être au service des paysans et des paysannes pour qu’ils puissent exercer leur métier correctement. »

Arnaud Rousseau est un céréalier francilien de 50 ans qui fait cultiver colza, blé, tournesol, betterave, maïs, orge et légumes de plein champ pour produire, entre autres, huiles, agrocarburants, nutrition animale et chimie.
En effet, depuis avril 2023, il est le président du Groupe Avril, fleuron de l'agro-business français multinational.
« Fumiger la terre » n’est pas forcément leur raison d’être, mais juste un moyen d’empocher, par exemple, 6,9 milliards d’euros en 2021 ou 9 milliards en 2022, progression forbésienne commandant un jargon prédictible truffé de bobards bien creux et modulables genre innovation-au-service-de-la-compétitivité-mission-urgence-climatique-protection-ressources-naturelles-biodiversité-agriculture-respectueuse-de-la-planète-valeur-durable-volet-de-performances-démarche-RSE-dénommée-SPRING-alimentation-saine-tracée-pratiques-durables-et-rémunératrices-biomasse-biosourcées-aux-dérivés-du-pétrole-performance-et-préservation-de-la-planète-performante-et-engagée-chacun-le-leader-de-son-développement-et-de-sa-performance-quel-que-soit-votre-toupet-potentiel-devenez-avec-nous-acteur-de-votre-carrière-à-ciel-ouvert.

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