La chaîne qatari tape dans le mille et vient d'offrir un bref parcours historique qui aide à la compréhension de ce qui se passe en Palestine : en effet, on vérifie que ce sont les gouvernements des grands pays à tradition génocidaire (ce qui inclut les prestations de Winston Churchill : demandez à Tariq Ali) qui soutiennent Israël, qui restent de fait ardemment aux côtés d'un régime génocidaire. Leur pouvoir nous fait froid dans le dos d'autant que l'on constate leur suite historique dans les idées génocidaires —récidive particulièrement rédhibitoire.
Parmi eux, le dévergondage des décideurs allemands est particulièrement gonflé et écœurant : comme les Nazis ont massacré industriellement plus de 5 millions de Juifs, les Merkel, Steinmaier, Habeck et autres Scholz veulent se refaire une sainteté sur le dos et le martyre des Palestiniens, et ils s'évertuent par-dessus le marché à nous matraquer —c'est moi qui traduis le vrai sens de leurs mots— que la sécurité et l'existence d'Israël en dehors d'Allemagne sont la raison d'État de l'Allemagne —et que, donc, il faut comprendre leur contribution à l'extermination des Palestiniens afin qu'Israël existe et passe son existence à se défendre (???????) d'une manière carrément offensive contre les gens qu'il a délogés et massacre régulièrement, car telle est la manière de se défendre des puissances coloniales génocidaires contre l'envie de vie de leurs opprimés.
En janvier, Hage Geingob, Président de la Namibie, s'est vu contraint d'intervenir attendu l'aplomb abominable des autorités allemandes :
« L’Allemagne ne peut pas exprimer moralement son engagement envers la Convention des Nations Unies contre le Génocide, ni expier son génocide en Namibie tout en soutenant l’équivalent d’un holocauste et d’un génocide à Gaza. » (13.01.2024)Al Jazeera m'a piqué l'idée et tant mieux : ils disposent de plus de moyens et la vidéo qu'ils ont réalisé s'avère nickel : du ciné vérité en court métrage. En plus, ils m'ont évité une sale tâche [1]. Oui, c'est incomplet, on n'y dit rien, que sais-je, de Henry Kissinger, par exemple, mais c'est un concentré de 9 minutes et Yasmina Bennani, la journaliste, n'arrête pas de parler, et sans erreur.
AJ+, mes compliments et merci beaucoup !
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