Le lundi 12 novembre (ou le jeudi 15, pour les élèves du matin), nous nous déplaçons à Alcalá pour notre rendez-vous annuel avec ALCINE, le Festival de Cine de Alcalá de Henares, qui nous invite à voir les courts métrages francophones de sa section "Idiomas en corto". Au programme, cinq films qu'on envisage de projeter en deux séances. La séance matinale commencera à 11h30 et celle du soir, celle qui nous concerne, aura lieu à 17h30 dans le TEATRO SALÓN CERVANTES, c/Cervantes s/n : veuillez lire une petite information à son égard, agrémentée de deux photos, en bas de cet article.
Voici le programme "Idiomas en corto" en français pour cette 42e édition du festival :
1. Carlitopolis, de Luis Nieto. France. 2005. 4 min. Animation.
Court métrage humoristique primé lors du festival CLAP89 de la MJC de Sens. C’est une performance où Luis Nieto joue avec sa souris Carlito et nous invite à réfléchir sur la vérité de l’image : qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est faux ?
2. Émilie Muller, troisième film d’Yvon Marciano. France. 1993. 21 min. Fiction.
Tourné aux Studios de Boulogne, le film raconte le bout d'essai d'une jeune comédienne, Émilie Muller.
3. La leçon de natation, de Danny de Vent. France. 2008. 9 min. Animation.
Jonas, cinq ans, s'apprête à suivre son premier cours de natation. Alors qu'il tente de fuir cet endroit qui l'effraye, il tombe dans le grand bain… Retenu par ses brassards, Jonas découvre la piscine, lieu chaotique peuplé d'étranges créatures ; il ne pourra compter que sur lui-même pour se tirer de ce mauvais plongeon.
Une expérience fondatrice, terrifiante et fantastique, menée en solitaire, comme tous les apprentissages. Extrait :
4. La lettre. Réalisation de Michel Gondry. France. 1998. 14 min. Fiction.
À l’aube de l’an 2000, le jeune Stéphane n’ose avouer son amour pour son amie Aurélie. Son seul refuge contre la timidité et les railleries de son grand frère Jérôme, la prendre en photo. Le jour où elle part en vacances, Aurélie confie une lettre à Stéphane…
La Lettre est le premier court-métrage de Gondry mais en 1998, ce jeune vidéaste/musicien avait déjà réalisé plusieurs clips musicaux.
[NOTE POSTÉRIEURE : en 2014, il a sorti son film "Conversation animée avec Noam Chomsky"]
5. Irinka et Sandrinka. Réalisation de Sandrine Stoïanov. France. 2007. 17 min. Animation.
Synopsis : Sandrine et Irène, deux femmes d'origine russe, qui se connaissent à peine malgré leurs liens familiaux et qu'un demi-siècle sépare, échangent leurs souvenirs devant une tasse de thé et des liasses de photos anciennes.
Sandrine, jeune fille fantasque à qui, quand elle était petite, on disait qu'elle aurait pu être une princesse russe, que de surcroît elle en avait le physique et le caractère, a grandi en passant son temps à recomposer dans ses jeux d'enfant le monde d'une Russie de conte de fées, à se réfugier dans un passé imaginaire afin de s'évader d'une situation familiale morcelée dans laquelle elle n'arrivait pas à trouver ses repères. Aujourd'hui, toujours en quête de ses racines, elle interroge sa tante Irène sur son enfance. Celle-ci issue de la noblesse russe, a vécu sur place la chute du régime, un quotidien douloureux, marqué par l'absence d'un père exilé et le décès prématuré de sa mère, avant de pouvoir quitter sa famille d'adoption, qui ne l'aimait pas, et enfin rejoindre son père en France. Tandis que la vieille femme se confie et parle de son père, le grand-père de Sandrine, cette dernière part à nouveau dans les rêveries éveillées que lui évoquent les paroles de son aînée, et nous fait apparaître les personnages d'Irinka et de Sandrinka, projections imaginaires des fillettes qu'elles ont pu être. Cinergie.be a publié à propos de ce court métrage :
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Teatro Salón Cervantes
Voici le programme "Idiomas en corto" en français pour cette 42e édition du festival :
1. Carlitopolis, de Luis Nieto. France. 2005. 4 min. Animation.
Court métrage humoristique primé lors du festival CLAP89 de la MJC de Sens. C’est une performance où Luis Nieto joue avec sa souris Carlito et nous invite à réfléchir sur la vérité de l’image : qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est faux ?
Tourné aux Studios de Boulogne, le film raconte le bout d'essai d'une jeune comédienne, Émilie Muller.
3. La leçon de natation, de Danny de Vent. France. 2008. 9 min. Animation.
Jonas, cinq ans, s'apprête à suivre son premier cours de natation. Alors qu'il tente de fuir cet endroit qui l'effraye, il tombe dans le grand bain… Retenu par ses brassards, Jonas découvre la piscine, lieu chaotique peuplé d'étranges créatures ; il ne pourra compter que sur lui-même pour se tirer de ce mauvais plongeon.
Une expérience fondatrice, terrifiante et fantastique, menée en solitaire, comme tous les apprentissages. Extrait :
À l’aube de l’an 2000, le jeune Stéphane n’ose avouer son amour pour son amie Aurélie. Son seul refuge contre la timidité et les railleries de son grand frère Jérôme, la prendre en photo. Le jour où elle part en vacances, Aurélie confie une lettre à Stéphane…
La Lettre est le premier court-métrage de Gondry mais en 1998, ce jeune vidéaste/musicien avait déjà réalisé plusieurs clips musicaux.
[NOTE POSTÉRIEURE : en 2014, il a sorti son film "Conversation animée avec Noam Chomsky"]
5. Irinka et Sandrinka. Réalisation de Sandrine Stoïanov. France. 2007. 17 min. Animation.
Synopsis : Sandrine et Irène, deux femmes d'origine russe, qui se connaissent à peine malgré leurs liens familiaux et qu'un demi-siècle sépare, échangent leurs souvenirs devant une tasse de thé et des liasses de photos anciennes.
Sandrine, jeune fille fantasque à qui, quand elle était petite, on disait qu'elle aurait pu être une princesse russe, que de surcroît elle en avait le physique et le caractère, a grandi en passant son temps à recomposer dans ses jeux d'enfant le monde d'une Russie de conte de fées, à se réfugier dans un passé imaginaire afin de s'évader d'une situation familiale morcelée dans laquelle elle n'arrivait pas à trouver ses repères. Aujourd'hui, toujours en quête de ses racines, elle interroge sa tante Irène sur son enfance. Celle-ci issue de la noblesse russe, a vécu sur place la chute du régime, un quotidien douloureux, marqué par l'absence d'un père exilé et le décès prématuré de sa mère, avant de pouvoir quitter sa famille d'adoption, qui ne l'aimait pas, et enfin rejoindre son père en France. Tandis que la vieille femme se confie et parle de son père, le grand-père de Sandrine, cette dernière part à nouveau dans les rêveries éveillées que lui évoquent les paroles de son aînée, et nous fait apparaître les personnages d'Irinka et de Sandrinka, projections imaginaires des fillettes qu'elles ont pu être. Cinergie.be a publié à propos de ce court métrage :
En ouverture, une voix déclare : « Pour moi, mon père, c’était une photo. On me faisait embrasser une photo. » L’image animée concorde : une petite fille tient un portrait d’homme en noir et blanc. Voici Irinka/Irène : elle a les cheveux courts, une robe et une histoire qui commence dans les années 20 en Bessarabie, une partie de la Russie annexée par la Roumanie. Irinka est la grand-tante de la réalisatrice du film, Sandrinka/Sandrine, ayant grandi en France.
Sandrinka, désireuse de découvrir le passé et la culture de sa famille, apparaît croquée sous les traits d’un enfant portant des cheveux longs, un pantalon et un vécu plus récent. « Qu’est-ce que je pourrais te raconter sur mon enfance ? » dit Irinka, celle qui se livre à Sandrinka, celle qui recueille. L’entretien et le film peuvent commencer.
Autour d’une tasse de thé et d’un magnétophone, les souvenirs sont narrés, réajustés et commentés, et suivant les sujets abordés, les voix se révèlent timides, tristes, nostalgiques, crispées ou riantes. Du documentaire ? Non, du documentaire animé. L’image du film n’est en effet qu’illustration : dessins, collages, photos de famille, images d’archives. Une illustration tout en poésie murmurée à l’instar du moment où Sandrinka se met à jouer au piano : des danseurs slaves surgissent de la partition, tournoient au rythme de la musique avant de devenir des ombres et de disparaître tout doucement. (...)
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Teatro Salón Cervantes
Calle Cervantes, Alcalá de Henares
Le Teatro Salón Cervantes fut bâti en
1888 et a connu dès lors deux rénovations, en 1925 et en 1989, celle-ci après son acquisition par la Communauté de Madrid. Il dispose d'un orchestre rectangulaire aménageable en salon, deux étages de loges, une scène à l'italienne et une façade Art Nouveau.
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