MonFaso donne la parole à plusieurs burkinabés, afin qu'ils nous racontent leur quotidien et leur vision du Burkina Faso. De la place des femmes à la liberté de la presse, chacun nous parle d'un aspect du pays, à travers son histoire. Un regard subjectif mais nécessaire pour comprendre la singularité d'un pays et de ses habitants.
À travers leurs mots, MonFaso souhaite faire découvrir ce pays d'Afrique de l'ouest, sur lequel les médias traditionnels se penchent assez rarement.
Ce qui est très exact : voilà pourquoi je suis ravi de contribuer à faire rebondir cette information. D'autant que les présentations disposent d'un bouton que vous pouvez cliquer pour afficher ou masquer des sous-titres en français, ce qui rend plus facile la tâche de la compréhension.
En ce qui concerne les auteurs de ce documentaire...
Anaïs Dombret est photographe, elle a travaillé comme pigiste pour différents journaux (La Croix, Paris Mômes). Ses travaux ont été exposé à Limoges (Empreintes, 2008), à Bercy Village (Photographie la nuit, 2008), ou encore au Paléo Festival de Nyon (Bosnie, 10 ans après, 2008). Visitez son site internet.
Sylvain Pioutaz est réalisateur, il a réalisé un court-métrage de fiction récompensé dans plusieurs festivals (Demain la veille, 2005). Il a également réalisé plusieurs documentaires sur des tournages de film, ainsi que des POM (2) (Marche Communarde en 2009, Une nuit avec le danseur en 2010). Visitez son site internet.
"Burkina Faso" est une expression bilingue (mooré dioula) qui veut dire pays ou patrie des hommes intègres, les Burkinabè. Quand j'étais enfant, un missionnaire vint à l'école où je faisais mon primaire nous parler de ses activités. Il nous expliqua qu'il cherchait à convertir des "negritos" dans une nation très lointaine qui s'appelait la Haute Volta, capitale Ouagadougou —nom qui nous épata profondément. C'était l'Espagne de Franco et nous avions entre six et huit ans.
La Haute Volta, ancienne colonie française grande comme la moitié de l'Espagne et contenant une soixantaine de langues, était devenue indépendante en 1960. Le nom de Burkina Faso ne fut adopté que le 4 août 1984.
Comme nous abordons ici le sujet du cinéma, je vous rappelle que la 22e édition du Festival (biennal) panafricain du Cinéma et de la Télévision s'est tenue à Ouagadougou du 26 février au 5 mars 2011. Il y avait sept catégories pour les films en compétition (long métrage, court métrage, télé vidéo fiction, série télé vidéo, documentaire, diaspora et les films des écoles africaines de cinéma) et cinq sections pour les hors compétition ("Panorama des cinémas d’Afrique et des Caraïbes, "l’Afrique vue par", "Films du monde", "Séances spéciales" et "Hommages"). Cliquez ici pour accéder au portail du FESPACO.
Palmarès du festival jusqu'à présent.
TV5Monde a préparé un fichier pdf pour l'occasion. Cliquez dessus pour mieux connaître le cinéma africain contemporain.
(1) Germain, photographe de quartier à Ouagadougou ; Ebou, femme au foyer à Boromo ; Sam's k, présentateur radio ; Hadiza Savadogo, étudiante en médecine ; Séri Youlou, formateur en maçonnerie ; et Adama, chef cavalier.
(2) Petite Œuvre Multimédia (acronyme POM ou POEM), appelée parfois Petit Objet Multimédia, est une réalisation vidéo ou flash qui associe photographe, réalisateur, webdesigner, créateur sonore et illustrateur. Si les webdocu en général vous intéressent, cliquez dessus pour accéder à un site francophone bien à propos.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire