samedi 11 février 2017

Bagatelles Blitzkrieg pour un massacre à la Fillon-Patronat

Voici où nous en sommes, en fait. Il est possible que la penelopité fillonienne occasionne un changement de pion et nous assigne un autre sauveur providentiel, une autre grenouille de bénitier (un auditeur de Là-bas dixit), qui sait, mais son action ne différera pas grand-chose, tout est prêt pour que tout empire...

Serrure à Pêne mal glissé

... car le capitalisme financier est prêt à changer tous les climats. Au bout du compte, quand on peut modifier, dérégler le climat global, on peut aussi le faire à l'échelle de celui du travail ou de la fiscalité du Capital. Changer tous les climats et prolonger toutes les tensions, tous les chocs, ce qui rend très difficile "la contestation sociale", car la lutte pour la survie quotidienne additionnée à la prestidigitation tous azimuts opérée par le secteur communication (1) de la farce (la démocratie libérale), ou à la diversion procurée par un référendum démago, écran de fumée, bidon et utile par-dessus le marché, rendent difficile un retournement dont on aurait tellement besoin...

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(1) La propagande (la seule propagande digne de tel nom car les pauvres et précaires manquent de lobbies) fonctionne tellement bien que même en Allemagne, le richissime pays modèle du système où logiquement les pénuries de millions ne cessent d'augmenter —de manière directement proportionnelle à la débridée capacité de pompage des créateurs de richesse— et de prouver que Économie et vie réelle n'ont rien à voir (Die Wirtschaft in Deutschland läuft seit einigen Jahren richtig gut. Die Armen haben davon nur nichts bemerkt - im Gegenteil, ihre Zahl ist gestiegen)...

La pauvreté a progressé de 15 % en 2013 pour toucher 12,5 millions de personnes, un record, indique l'étude publiée par la fédération d'aide sociale Paritätischer Wohlfahrtsverband.

..., les laissés-pour-compte de la société se rendent eux-mêmes responsables de leur dèche (les Arme Menschen machen sich häufig selbst verantwortlich).
Christoph Butterwegge ne s'y trompe (trumpe ?) point tout à fait quand il croit que cette autoflagellation dérive d'une société qui met tout sur le dos des défavorisés et les taxe de paresseux, oisifs et parasites sociaux par-dessus le marché :
Ich glaube, dass dies damit zu tun hat, dass ihnen die Gesellschaft die Schuld in die Schuhe schiebt. Erwerbslosen wird vorgeworfen, sie seien Drückeberger, Faulenzer und Sozialschmarotzer.
Prof. Dr. Christoph Butterwegge, Armuts- und Reichtumsforscher, mit seinem Buch "Armut in einem reichen Land" | Bild: Wolfgang Schmidt

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