mercredi 11 février 2009

Gaza : savoir et ne rien dire, c’est être complice

Le vendredi 16 janvier 2009, "Là-bas si j'y suis" diffusa une émission préparée par Giv Anquetil et Anis Gandil. Elle proposait une discussion avec des Israéliens, des Palestiniens et des journalistes pour tenter de comprendre l'horreur de Gaza. Cliquez dessus et ouvrez grandes vos oreilles...

Puis, le 5 février 2009, le dessinateur suisse Patrick Chappatte publia dans le quotidien genévois Le Temps, puis sur son site, Dans l'enclos de Gaza, un reportage BD qui devrait ébranler les plus je-m'en-foutistes. Cette fois-ci, ce fut grâce à l'appui de quatre parlementaires suisses en voyage non officiel qu'il réussit à se faufiler dans cet enclos harcelé et sciemment tourmenté qu'est Gaza. Ils étaient accompagnés d'Henri Leu, le président de la Fondation suisse de Déminage (FSD), organisation non gouvernementale créée en 1997 à Genève. Il était simple de vérifier sur le terrain l'existence de bombes au phosphore blanc encore fumantes.
D'un point de vue technique, vous remarquerez que les reportages de Chappate alternent bande dessinée, croquis sur le vif et photos retouchées.

Enfin, je conseille également les derniers articles de Jean Bricmont sur cette question.
Jean Bricmont (1952, belge) est professeur de physique théorique à l’Université de Louvain (Belgique). Il signa en 1997, en collaboration avec Alan Sokal, un ouvrage intitulé « Impostures intellectuelles », conçu pour dénoncer les abus d'utilisation de la terminologie des sciences dites "dures" par bon nombre de sociologues et de philosophes. Le bouquin déclencha un tollé considérable car il affectait directement, et à juste titre, maints monstres sacrés.

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