Attention, au Québec, on peut consulter le Grand dictionnaire terminologique et Termium.DescriptionVous pouvez le dire en français ! Découvrez l'application FranceTerme.
Cette application vous permet d’accéder à tout moment aux termes spécialisés de la base de données FranceTerme de la délégation générale à la langue française et aux langues de France (ministère de la Culture et de la Communication), qui compte près de 7 000 termes français, avec leur définition et leurs équivalents étrangers.
L’application, qui n’est pas un dictionnaire de langue générale, vous permet de découvrir de très nombreux termes scientifiques et techniques. Ces termes, des plus largement en usage jusqu’aux plus spécialisés, proposés par des experts de multiples domaines, ont été recommandés et publiés au Journal officiel par la Commission générale de terminologie et de néologie, dans le cadre du dispositif institutionnel d’enrichissement de la langue française.
L’application, libre et gratuite, peut constituer un outil précieux pour vous exprimer en langue française quel que soit votre travail : rédaction ou traduction d'un article de presse, d’un mémoire, d’une note, d'un cahier des charges, d'une proposition commerciale… quelques clics et vous avez le bon terme : Ayez le réflexe FranceTerme !
jeudi 8 mai 2014
France Terme
samedi 15 juin 2013
Un entretien avec Claire Blanche-Benveniste - Hommage
Je la rencontrai en 1991 à la Faculté de Philologie de l’Université de Salamanque (Espagne), pendant des journées consacrées à la linguistique contrastive. À cette époque-là, je collaborais encore avec le quotidien madrilène El País. Je me rappelle avoir parlé au téléphone avec Rosa Mora —qui était la nouvelle "redactora jefe" des rubriques Livres et Culture après l'étape Alejandro Gándara— pour savoir si un entretien avec Blanche-Benveniste serait publiable dans le journal. Elle acquiesça et suggéra, en plus, d'aborder avec elle le sujet des réformes de l'orthographe qui était dans l'air du temps.
Donc, le 27 février 1991, j'interviewai Claire Blanche-Benveniste pour El País. Malheureusement, pour des problèmes d'édition, l'entrevue ne vit jamais le jour —ce qui me causa un vif regret. Elle portait sur plusieurs aspects relatifs à ses travaux linguistiques. Là voilà, telle quelle, noir sur blanc —mieux vaut tard que jamais—, en castillan :
LINGÜÍSTICA CONTRASTIVA(Informe tras entrevista con Claire Blanche-Benveniste)
Entre los días 25 y 28 de febrero ha tenido lugar, en la Facultad de Filología de la Universidad de Salamanca, un Seminario de Lingüística Contrastiva centrado fundamentalmente en un programa internacional de enseñanza simultánea de francés, italiano, portugués y castellano.
El Seminario ha contado con la presencia de la directora del programa, Claire Blanche-Benveniste (Catedrática de Lingüística Francesa de la Universidad de Aix-Marseille I y profesora de la École des Hautes Études de París), junto a José Antonio Pascual, en su calidad de asesor científico del programa, Isabel Uzcanga, responsable del mismo en Salamanca, y otros colaboradores.
Según la profesora Blanche-Benveniste, la idea de desarrollar un método de enseñanza de las citadas lenguas latinas surgió hace tres años, sugerida por determinados problemas de trabajo: "en nuestros encuentros y congresos comprobábamos el absurdo de recurrir todos al inglés, mal hablado muchas veces; consideramos que conservar cada uno su lengua, si se trataba de lenguas románicas, implicaba un esfuerzo mínimo y garantizaba una expresión más matizada." Del rechazo al efecto "infantilizador" de un inglés mediocre se pasó a la actual construcción de un método destinado a facilitar los intercambios en la Europa del Sur y armonizar el trabajo universitario. Una competencia suficiente en las cuatro lenguas permitirá el acceso directo a las publicaciones científicas de interés producidas en los distintos países y la superación, por tanto, del problema de las traducciones, insuficientes por costosas.
Las principales dificultades de realización de este proyecto, en el que también intervienen la Sapienza de Roma y la Universidad de Lisboa, son de orden financiero. Se precisan equipamientos y tecnología para reducir el número de reuniones, que roban demasiado tiempo. Además, llevar a cabo una labor verdaderamente profesional requiere medios.
LA REFORMA DE LA ORTOGRAFÍA
Hace ya veinte años, cuando el tema no estaba muy de moda, Blanche-Benveniste escribió, en colaboración, un estudio histórico y descriptivo sobre la reforma de la ortografía en la lengua francesa. "Observamos que técnicamente era posible una reforma bastante profunda, pero culturalmente, no." Sus conclusiones indicaban que la ortografía es una "fabricación histórica" de racionalidad variable. Respecto al francés, el problema reside en la importancia concedida a la ortografía gramatical. No dominarla supondría, para muchos franceses, no dominar las estructuras gramaticales y carecer, en consecuencia, de estructuras intelectuales. La ortografía léxica, en cambio, no suscita un juicio tan severo. La catedrática de Aix es tajante: "toda reforma que toque en lo más mínimo la gramática está considerada de inmediato como un atentado a la lengua, o sea, a la mitología de la lengua", y recuerda que desde 1835 no se ha logrado imponer ninguna reforma en profundidad.
En cuanto a los proyectos parciales, por muy razonables que parezcan, no obtienen éxito en Francia, "a lo sumo violentas campañas de prensa. El sistema del mandarinato sigue vigente. Pocas personas manejan con plena maestría las reglas ortográficas, que se convierten así en algo inaccesible, santificado."
Por lo que hace a la resistencia en su país a feminizar términos clásicamente masculinos, esta activa lingüista aduce problemas no sólo psicológicos o sociales, sino asimismo técnicos y ortográficos, y comenta que en Québec, donde el movimiento feminista se ha mostrado más fuerte, las distintas tentativas, aun llegando más lejos que en Francia, no han pasado de unos resultados medianos.
Blanche-Benveniste dio el martes una sugestiva conferencia sobre cuestiones relativas a sintaxis y léxico en la lengua hablada. Basó sus reflexiones en diversas muestras extraídas del formidable corpus oral de que dispone el Groupe Aixois de Recherches en Syntaxe (GARS), que ella dirige. El GARS, en colaboración con el equipo de Lovaina de Karel van den Eynde, estableció en 1975 ese método descriptivo que conocemos con el nombre de Approche Pronominale.
Alberto Conde.Salamanca, 27/2/91.
En prime, j'ai transcrit les propos de Claire Blanche-Benveniste, ce jour-là, à l'égard de l'orthographe, et je vous en fais cadeau avec plaisir. Pour mieux vous situer, je vous rappelle qu'en 1969, elle avait déjà publié chez Maspero, en collaboration avec André Chervel, un ouvrage historique et descriptif intitulé L'Orthographe. Elle commença par évoquer ce projet et les passions incroyables qu'il suscita dès sa parution :
« (...), nous avons été très étonnés par les réactions violentes. Notre idée à l'époque était que techniquement, une réforme assez profonde de l'orthographe en français était possible mais que culturellement ne l'était pas. (...) Techniquement, on peut montrer que l'orthographe est une fabrication historique, qui a été faite quelquefois de façon rationnelle, quelquefois de façon peu rationnelle, et que d'autres événements historiques peuvent modifier. C'est une construction historique et elle peut être modifiée sans que la langue soit touchée; seulement, le problème très particulier du français, c'est l'importance de l'orthographe grammaticale. Aucune autre langue romane n'a autant de problèmes d'orthographe. (...) C'est-à-dire qu'en français nous n'entendons pas une grande partie des pluriels, nous n'entendons pas une partie de la conjugaison, qui à l'oral est vraiment très peu marquée et extrêmement différenciée à l'écrit. (...) Les enfants français, par exemple, passent une grande partie du temps scolaire à acquérir une morphologie écrite, avec un très grand nombre de difficultés. Il y a des problèmes presque insurmontables, les problèmes d'accord du participe passé sont des choses difficiles que peu de Français maîtrisent vraiment jusqu'au bout. Des problèmes du pluriel des noms composés sont vraiment des complications très très grandes. (...) L'homonymie, on n'a pas besoin de la raisonner, il n'y a pas de raisonnement; tu peux apprendre avec un petit peu d'étymologie, tandis qu'en grammaire, on a installé depuis longtemps des raisonnements grammaticaux. Donc, pour dominer cette difficulté orthographique, il faut nécessairement développer beaucoup de grammaire. C'est pourquoi il y a tellement d'enseignement grammatical en France. L'autre conséquence, c'est que les Français sont persuadés qu'il n'y a de grammaire que dans la langue écrite. Et vraiment, c'est une opinion très courante que dans la langue orale, il n'y a pas de structures grammaticales, et on estime que quelqu'un qui n'a pas l'orthographe n'a donc pas de structures grammaticales, au sens étroit où les gens l'entendent, et que de ce fait même, il lui manque des structures intellectuelles. Donc, le jugement sur l'orthographe grammaticale en France est un jugement très sévère. Des enfants, ou des adultes, qui maîtrisent mal l'orthographe grammaticale sont nécessairement jugés inférieurs intellectuellement. L'orthographe lexicale n'entraîne pas le même jugement ni les mêmes dépréciations. Donc, toute réforme de l'orthographe qui touche un tant soit peu à la grammaire est vue comme une atteinte profonde à la langue, à la mythologie de la langue. Ça, c'est vraiment très fort. Donc, l'autre chose c'est que nous avons étudié au cours de l'Histoire les projets de réforme de l'orthographe, et nous avons vu que depuis 1835 aucun ne fonctionnait. Mais aucun ! En 1835, il y a eu des changements assez importants dans le dictionnaire de l'Académie. Depuis, par exemple, au début du siècle, en 1905, il y a eu des linguistes très compétents qui se sont occupés et proposé des projets de réforme et qui n'ont rien obtenu. Donc, les projets partiels n'obtiennent, même quand ils paraissent raisonnables, petits, faisables, comme les projets espagnols, par exemple, qui en général ont procédé par petites séries de mots, on a supprimé des accents qui distinguaient des homonymes, ça touchait une dizaine de mots, des mots fréquents, mais les gens se sont habitués. C'est passé assez facilement. En France, aucune réforme partielle ne marche. (...) Ce projet-là [là elle fait allusion à ses travaux avec André Chervel] qui avait été étudié pourtant avec partiellement la caution de l'Académie, et qui paraissait raisonnable, assez peu dangereux, disons, suscitait une campagne de presse extrêmement violente. (...) C'est un système de mandarinat (...) Très peu de gens peuvent maîtriser de façon totalement correcte l'orthographe. Donc, ça devient une espèce de chose un peu inaccessible, très sanctifiée, sacrée. C'est la difficulté elle-même qui fait ça (...). C'est un exploit. »
dimanche 28 octobre 2012
Le Trésor de la langue française, en ligne
Pour vos consultations, gratuites, vous pouvez...
Exemple d'entrée :
PÉTONCLE, subst. masc.
ZOOL. Mollusque lamellibranche comestible à coquille bivalve arrondie, vivant dans la Manche et l'océan Atlantique. Ce sont surtout les coquilles Saint-Jacques et de nombreuses espèces de petits coquillages: coques, praires, pétoncles, palourdes, oursins, etc., qui sont pêchées sur des gisements naturels. Tous ces mollusques, sauf les coquilles Saint-Jacques, font surtout l'objet de commerce d'ordre local (BOYER, Pêches mar., 1967, p.79). V. pinne ex.
Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1415 poitoncle (Archives hist. de la Saintonge et de l'Aunis 32 (1902) ds P. RÉZEAU, Sources du vocab. poitevin-saintongeais, colloque de Nantes, 16-18 févr. 1984); 1551 petoncle (COTEREAU, tr. Columelle, VIII, 16 ds HUG.). Empr. au lat. pectunculus, dimin. de pecten «peigne, peigne de mer» (pecten*).
C'est notre "zamburiña".
vendredi 30 septembre 2011
Lingu@net, ressources multilingues pour l'apprentissage des langues
Qu’est-ce que Lingu@net World Wide ? Laissons-les parler :
Lingu@net World Wide est un centre de ressources linguistiques multilingues, destiné à l’apprentissage des langues étrangères.
Il propose des informations et des liens vers une sélection de ressources en ligne pour l’apprentissage et l’enseignement des langues provenant du monde entier.Lingu@net World Wide est fondé sur le principe suivant : si vous apprenez ou enseignez une langue, vous êtes susceptible d’être intéressé non seulement par les ressources que vous pourriez trouver en faisant des recherches dans votre langue maternelle, mais encore par d’autres ressources dans les langues que vous êtes capable de comprendre.Lingu@net World Wide est un projet porté par 34 institutions issues de 25 pays européens.
Lingu@net World Wide offre un accès multilingue à plus de 3.500 ressources en ligne cataloguées, destinées - pour la plupart d’entre elles - spécifiquement aux apprenants. Il propose également une assistance aux apprenants adultes sur les sujets suivants : comment apprendre une langue, comment évaluer son niveau ou comment communiquer en ligne avec d’autres apprenants. Ces différentes rubriques ont été élaborées par des spécialistes de l’apprentissage des langues issus de l’Europe entière.
L’ensemble du site est à présent accessible en allemand, anglais, arabe, basque, bulgare, catalan, chinois, danois, espagnol, estonien, finnois, français, galicien, grec, hindi, hongrois, irlandais, islandais, italien, japonais, letton, lituanien, maltais, polonais, portugais, roumain, russe, slovaque, slovène, suédois et tchèque.
En fait, le site donne accès aujourd'hui (ça bouge) à "4 819 ressources certifiées pour leur qualité" (sic). Vous pouvez affiner vos fouilles en fonction de plusieurs variables, telles la langue source, la langue cible, le niveau d'aptitude (débutant, intermédiaire, avancé), le type de recherche (cours, chansons, journaux, radio,...), les aptitudes et compétences (vocabulaire, prononciation, orthographe, grammaire, expression écrite, expression orale,...) ou le secteur professionnel pour lequel la ressource pourrait être utile ou pertinente (droit, éducation, agriculture, environnement, ingénierie, sciences, technologie, art...).
Plan du site :
En suivant les différents menus et leurs filières successives, vous pouvez accéder à d'innombrables possibilités. Vous souhaitez, par exemple, faire un test en ligne pour mieux connaître votre niveau en FLE ou seconde ? Cliquez dessus...
mercredi 15 juin 2011
Orthographe et Orthogaffes
Orthogaffe.com vous propose une approche cocasse du français et ses accrocs qui entraînent tant de gaffes... La photo-vignette ci-dessus est la déclaration de principes du site.
Vous y trouverez une page de citations au sujet des complexités de l'orthographe française qui se termine par une anecdote humoristique transmise par Chamfort :
Madame Beauzée, épouse d'un Académicien, avait un amant. Un jour son époux les surprit. Son amant dit : "quand je vous disais qu'il était temps que je m'en aille". Monsieur Beauzée, toujours puriste, lui dit : "... que je m'en allasse, Monsieur".L'équipe artistique d'Orthogaffe.com a recours à des sketchs vidéo rigolos pour illustrer ses astuces vis-à-vis de ces subtilités du français qui vous enquiquinent ; en voici un exemple :
Orthogaffe.com Épisode 24. Subjonctif ou indicatif après "après que" ?
Pour mieux vous repérer dans ce site, profitez de leur index pédagogique.
Enfin, ils annoncent la sortie d'Orthogaffe.com en bande dessinée pour janvier 2012.
Quant au sujet et si on simplifiait l'orthographe, j'espère vous concocter ici un article là-dessus un de ces jours. Entretemps, voici encore une vidéo...
...et deux cas de figure de propositions en marche ; il s'agit de deux mouvements différents qui vous inciteront certainement à réfléchir à l'égard d'une possible réforme de l'orthographe française : le site du très polémique ortograf.net (d'emblée, vous aurez l'occasion de vérifier, par exemple, à quel point la langue -dès lors qu'elle est écrite- devient image, et image fortement accrochée aux parois de notre cerveau...) et le site ALFOGRAF, celui du mouvement Ortograf.
dimanche 19 juillet 2009
L'Office québécois de la Langue française et sa banque de dépannage
Vous faut-il vous tirer d'un embarras linguistique ? La Banque de dépannage linguistique (BDL) est le service conçu par l'Office québécois de la Langue française à ce propos. C'est « un outil pédagogique en constante évolution qui propose des réponses claires aux questions les plus fréquentes portant sur l'orthographe, la grammaire, la syntaxe, la ponctuation, le vocabulaire, la typographie, les sigles, abréviations et symboles, les noms propres, la prononciation, la rédaction et la communication. »
En voici un cas de figure : dans le domaine de la comparaison, vous avez des doutes à l'égard de l'opposition "aussi" - "autant" ? Cliquez sur le lien et vous vérifierez les explications et les exemples fournis par cette banque de dépannage linguistique à ce propos.
D’autre part, Le grand dictionnaire terminologique (GDT) est une banque de données terminologiques qui rassemble les termes appartenant à des domaines de spécialité ; il ne s'agit donc pas d'un dictionnaire usuel.
Enfin, l'OQLF a sélectionné pour vous quelques-uns des meilleurs sites Web sur le français présentement disponibles dans Internet. Ces sites sont fiables, conviviaux, généralement gratuits et rédigés dans une langue de qualité. Pour accéder aux liens qui sont les plus susceptibles de vous intéresser, cliquez soit sur le profil d'usager qui vous correspond le mieux, soit sur un des sujets proposés par la toile.
En matière de dépannage linguistique, un autre site qui est à votre disposition, c'est ORTHONET, créé et géré par le Conseil International de la Langue française.
_________________________
Mise à jour du 2.12.2020 :
Voici les outils complémentaires de la BDL dont vous disposez actuellement :
Le grand dictionnaire terminologique
Banque de fiches terminologiques qui renseignent sur des concepts liés à des domaines d’emploi spécialisés.
Formation sur la rédaction épicène
Formation sur la féminisation lexicale (appellations de personnes) et la rédaction épicène (textes). Exercices et corrigé offerts pour mettre en pratique la rédaction épicène.
Outils pour les personnes apprenantes
Ressources pédagogiques offertes pour soutenir les personnes apprenantes dans leur apprentissage du français.
Capsules grammaticales sur les règles d’accord de base dans le groupe du nom. Exercices et corrigés.
Modèles de communications écrites téléchargeables
Modèles de communications écrites téléchargeables gratuitement et utilisables avec le logiciel Word de Microsoft.
Banque de noms de lieux du Québec
Information précise sur plus de 273 000 noms de lieux du Québec.
Le Vocabulaire de l’enseignement à distance et du télétravail est le fruit d'une collaboration entre l'Office québécois de la langue française (OQLF) et le Bureau de la traduction (BT) du gouvernement du Canada. Il présente la terminologie bilingue relative à plus de 80 concepts de ces domaines.
Ressources
- Publications
- Services et ressources linguistiques
- Bibliothèque virtuelle
- Technologies de l'information
- Jeux linguistiques
- Données sociolinguistiques
D'autre part, comme il n’est pas toujours évident de déterminer le genre des noms de pays et les prépositions dont il faut les faire précéder, vous pouvez accéder à un tableau idéal pour consulter des dizaines de ces noms de pays sur le site de TERMIUM Plus® (The Government of Canada’s terminology and linguistic data bank).
mercredi 15 avril 2009
Ouvrages du Robert en ligne
Eh bien, les ouvrages essentiels du Robert sont désormais accessibles via Internet. Le portail en question vous rappelle les avantages qu'il tient à vous procurer : aucune installation sur l'ordinateur, rapidité d'accès, simplicité et confort d'utilisation, puissance des recherches, pertinence des réponses... Et il vous propose une période de dix jours de découverte gratuite de ses dictionnaires en ligne.
Comme je trouve très pertinente l'information fournie à ce sujet par Le Monde, je vous la colle ci-dessous. Y'a de la joie !
Disponibles sur le site officiel robert.com via abonnement payant, les dictionnaires Le Grand Robert, Le Petit Robert et Le Grand Robert et Collins (bilingue français-anglais) sont accompagnés de différentes fonctions habituelles : correcteur d'orthographe, outil de conjugaison, contraires et synonymes d'un mot. Plus original, une fonction prononciation permet d'entendre 16 000 des 60 000 mots "difficiles" du Petit Robert, enregistrés par des comédiens. Pour les citations du Grand Robert, un clic permet également d'accéder à la notice biographique de l'auteur, et la navigation dans les dictionnaires permet de multiples recherches (étymologiques, par terminaison, date d'apparition des mots...). Outre l'avantage d'être accessible de partout et à tout moment via Internet, le site donne accès à la version actualisée de l'ouvrage. Les dictionnaires en ligne sont accessibles par abonnement trimestriel ou annuel, les forfaits variant respectivement entre 2 et 4 euros par mois, selon les éditions choisies.
mercredi 18 mars 2009
Rire pour résister - Alain Rey. Et petit portrait du savant engagé.
Qui est-ce ? Je vous ai parlé plusieurs fois d'Alain Rey, surtout évidemment à propos du dictionnaire Le Robert, qu'il rédige et dirige depuis plus de 40 ans. Puis, on l'a vu en classe, en vidéo, causer des mots, de la langue, ou on a lu des extraits d'articles de son cru. Enfin, il y en a parmi vous qui se souviendront peut-être du Mot de la Fin, la microémission qu'il assurait tous les matins sur France Inter, de 8h57 à 9h00 (au sein du 7/9 de Stéphane Paoli), où il analysait —tout esprit, toute finesse— le mot qu'il avait choisi ce jour-là, souvent en rapport avec l'actualité. Nous avons podcasté plusieurs de ces courtes et savoureuses interventions et elles sont toujours à votre disposition dans notre salle d'informatique.
Mais, désolation inattendue, on l'a mis à l'écart fin juin 2006. Le mot qu'il a décortiqué pour conclure ses prestations, c'était... "Salut". Lors d'un entretien offert à Hélène Viala (Le Monde, 20.09.06), il s'exprimait là-dessus. Je vous joins ci-dessous quelques fragments de ce portrait:
"C'est comme si, après treize ans de chroniques quotidiennes (...), on vous disait "on ne veut plus de gens de votre génération."" Il y voit aussi un geste politique, la volonté de "faire place nette" en vue de la campagne présidentielle. "Des définitions telles que celles que j'avais données aux mots "Kärcher" ou "canaille" me plaçaient d'emblée dans la catégorie de ceux qu'il fallait écarter !"
Trois mois plus tard, il se reconnaît franchement soulagé : "Ne plus avoir à se lever le matin à 6 heures, ça n'a pas de prix." Il a réuni une sélection de ses chroniques de France Inter dans A mots découverts, tout récemment sorti aux éditions Robert Laffont (464 p., 21 euros). (...)
Alain Rey sait bien que parfois il agace. Ce n'est pas pour lui déplaire. D'abord il y a son look de dandy, qu'il a d'abord improvisé puis cultivé : "J'ai vite été ressenti comme un personnage. Tant mieux. Il ne faut jamais tuer son propre narcissisme !" Mais il y a aussi, et surtout, le fait qu'il n'ait jamais joué au puriste, qu'il a toujours prêté aux mots une vie propre. "Il y a aussi une dimension sensible, sensuelle, esthétique, dans les mots." Pour lui, un Mallarmé ou un Boby Lapointe, un Devos, un Queneau ou un Coluche, "chacun a apporté sa pierre à notre langue". "Vouloir figer le langage dans une norme, s'agace-t-il, c'est se priver de ce qui a le plus de goût, le priver d'épices."
Car l'homme est un gourmand. De mots, bien sûr. Mais aussi de bonne chère, de vins, de polars, de musique, de BD, d'Internet, de télévision et même de publicité. "En fait, le coeur de tout ce qui me passionne, c'est le signe. Le chant du signe. Tous les signes chantent à mon oreille, sans distinction. Même l'orthographe des SMS m'intéresse. Et tout cela doit déplaire à certains !"
Le seul reproche que Jean-Pierre Colignon, l'ancien chef correcteur du Monde devenu conseiller linguistique, aurait à lui faire, c'est de s'être toujours "fichu comme d'une guigne" de l'orthotypographie : "Les traits d'union, les capitales, tout ça ne l'a jamais intéressé, et dans ce domaine-là, le Larousse est meilleur."
Reproche que cet humble professeur ne saurait point partager, loin de là : ce mépris reyen vis-à-vis de ce genre de foutaises ne serait que preuve supplémentaire de sa qualité comme linguiste.
Donc, Alain Rey ne travaille plus pour France Inter mais nous pouvons encore jouir de sa voix et de ses remarques grâce aux bons offices de Laurent Baffie, qui nous propose le dimanche matin Coloscopie, émission que vous pouvez écouter ou podcaster sur Europe 1, radio appartenant au groupe Lagardère, tout proche des Chirac, Sarkozy et autres Balladur. Comme ce groupe sait faire du forcing pour protéger ou médiatiser les copains, on a demandé à Laurent Baffie, lorsqu'a démarré son émission, s'il craignait d'être censuré. Il y a répondu : "Je vais essayer d'être moi-même, on verra ce qui restera".
Enfin, n'oubliez pas que, parmi ses derniers livres, Alain Rey a publié L’amour du français : contre les puristes et autres censeurs de la langue (Denoël, 2007).